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jeudi 31 décembre 2009

Meilleurs Voeux pour 2010 + Concours Boat Beam


Cette année musicale s'achève pour bientôt faire place à une nouvelle que j'espère encore plus riche. Il n'y aura pas de top personnel ou de bilan, étant une personne fort désorganisée cela ne relève pas (encore) de mes compétences hélas pour le moment mais cela fait partie mes bonnes résolutions pour 2010 ;-) car avoir un peu de recul est une bonne chose. Je vous remercie encore et toujours pour votre fidélité et la gentillesse de vos commentaires et encouragements. Pour souhaiter la nouvelle année 2010 de la plus belle façon, je vous propose de gagner un exemplaire encore sous blister du premier album du groupe féminin Boat Beam : Puzzle Shapes que je me suis procurée rien que pour vous mes petits lecteurs favoris. Vous aurez droit à un joli album digipack contenant l'album cd et le livret avec les paroles (je sais que cela tient à coeur pour certains de mes lecteurs ;-) Le coucours prend effet aujourd'hui 31 décembre 2009 et prendra fin le 10 janvier 2010. Les modalités sont simples : envoyer un petit mail sympa chez sdgreef@hotmail.com. Bonne année à tous !!!!!

2009 - Boat Beam - Puzzle Shapes - Review - Chronique d'un album lumineux





C'était en juillet, il faisait beau, le soleil était au firmament, nous avions chaud, vous découvriez sans doute avec moi ce groupe composé de trois jeunes filles de nationalités différentes : Aurora Aroca (Espagne), Joséphine Ayling (Australie) et Alisha Buttke (USA) qui forment le groupe Boat Beam. Leur premier album Puzzle Shapes sorti en avril en Espagne n'est pas passé longtemps inaperçu (les articles francophones et anglophones se sont rapidement multipliés au sein de la blogosphère). Les raisons sont multiples : la fraîcheur de leurs mélodies pop et la luminosité qui se dégage de leur musique folk/rock un brin décalée et très féminine. Sans omettre, les voix juvéniles et espiègles de ces trois beautés multi instrumentaliste qui ensorcellent l'auditeur en moins de temps pour le dire.

Session Cats débute sur une note innocente et poétique, c'est simple mais très mélodieux. A première vue, Igloo semble également une petite pop song sans conséquence mais il n'en est rien. Elle s'avère fraîche, originale et très bien arrangée. Un petit bijou glacé. Mais c'est clairement avec Falling Over que le potentiel du groupe se déploie à travers un refrain particulièrement accrocheur et de beaux versets. Une pépite. La qualité de l'album monte en crescendo avec l'une des chansons que j'affectionne le plus sur l'album : le clair/obscur Lion Hunt qui met en avant avec le morceau précédent le piano et les arrangements de cordes virevoltants et vivifiants. Magistral. Ocean As Second Skin est beaucoup plus timide et introspectif. A son écoute, on se sent comme dans un cocon. Un joli bijou délicat et charmant. Sleepwalker offre un son pop rock plus nerveux et sombre. Original et savoureux. L'ambiance de mélancolie douce amère sur One Become Two en fait un morceau absolument magnifique tandis que l'atmosphère printanière semble s'être imprégnée sur le revigorant Colour. On termine sur une superbe note introspective avec le folk contemplatif de Puzzle Shapes, le morceau titre.

Un premier album très prometteur de ces trois jeunes sirènes qui n'ont pas fini de nous faire tourner la tête. Un opus pop/folk délicat qui offre des moments incroyablements frais et lumineux.

Note Finale : 15,5/20

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Puzzle Shapes - Boat Beam



samedi 26 décembre 2009

2008 - Oh Land - Fauna - Review - Chronique d'une sirène alternative




Derrière Oh Land se cache une jeune femme au nom plutôt compliqué : Nanna Øland Fabricius. Cette sublime danoise qui a du mettre fin à une carrière de ballerine à 19 ans suite à un blessure s'est tournée vers sa seconde passion : la musique. Ce qui n'est pas un hasard car sa mère était chanteuse d'opéra avec the Danish Royal Theatre et son père un organiste. Cependant, même si Nanna a baigné toute son enfance dans la musique, on peut apprendre en lisant sa petit biographie disponible sur son MySpace qu'elle n'a commencé à composer une fois son premier album Fauna mis en route. Une nouvelle aventure s'offrait pour elle : elle a écrit, composé, joué de certains instruments et même produit Fauna avec l'aide de certains collaborateurs tels que les producteurs Kasper Bjørk et Thomas Knak (Björk, etc.). Toute une entreprise qui a durée au total 4 années et comme Nanna soigne particulièrement tous les détails même esthétiques liés à son album, elle a travaillé en étroite collaboration avec l'artiste Eske Kath pour imprimer un univers à la fois poétique et décalé tant sur l'artwork de l'album que lors des spectacles avec les costumes et chorégraphies.

J'ai évoqué son parcours professionnel et l'élaboration de son album mais qu'en est-til de sa musique. Nanna charme déjà de par sa voix qui sort de l'ordinaire : une voix pop/soul très particulière qui peut être angélique et légère ou intense et sombre. Elle ne manque pas de caractère et d'originalité à l'image de sa musique : un mélange surprenant et envoûtant d'électro/pop alternative et expérimentale et de musique classique. L'album débute avec le saccadé et extravagant Numb sur lequel Nanna devient mi-ange, mi-démon, le morceau magnifique se termine avec élégance sur un note orchestrale. Still Here! avec sa note electro hip pop est un ovni avec des contours ronds et chaleureux apporté par la voix de Nanna sur un instrumental synthétique. Le refrain est fort beau et mélodieux. Sublime. Un somptueux moment de poésie et de douceur avec Frostbite qui représente un pur enchantement. Heavy Eyes est l'un des single destiné à la promotion de l'album. Un excellent morceau représentatif de l'album mêlant expérimentations fantasques et refrain mélodieux. Un bijou très addictif. Postbone The Bad pousse peut être encore plus loin le soin apporté à l'écriture et la composition pour ce morceau piano-voix auquel on apporte un brin de folie. Le ravissement est à son comble sur le féerique et merveilleux Koo Koo tandis qu'Audition Day semble être l'apothéose de l'album : morceau hybride entre hip pop synthétique et arrangements orchestraux dont l'ambiance festive sied bien à cette période hivernale. Un peu de douceur avec le Tim Burtonien I Found You qui émerveille une fois de plus mais c'est Release Me qui touche droit au coeur avec son atmosphère de féerie désenchantée. Une tuerie. Retour vers une musique plus rythmée et alternative avec le guerrier Namazu. Encore un moment de grâce. Alive/Awake mise davantage sur la subtilité. Un morceau exquis et au refrain ensorcellant. Ambiance post-apocalyptique sur le troublant et magnifique Deep-See qui clôture l'album.

Un album qui sort de l'ordinaire. J'ai lu quelques articles faisant une comparaison à Björk et pourtant en tant qu'ancienne fan je n'y ai pas pensé une seconde. Cependant la comparaison peut être judicieuse en ce que Nanna a réussi a créer un univers musical très personnel en favorisant les atmosphères mystérieuses et enchanteresses.

Note Finale : 18/20
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Oh Land - Fauna



vendredi 25 décembre 2009

2009 - Nellie McKay - Normal as a Blueberry Pie {A Tribute To Doris Day} - Review - Chronique d'une peste devenue ange ou presque...





Nellie McKay n'est hélas pas très connue sous nos latitudes peu paradisiaques pourtant. Je ne connais à ce jour que Daniel de Listen, Seel, Feel , grand admirateur de la sulfureuse blonde, qui a écrit un excellent article récapitulatif sur la carrière mouvementée dans le magazine culturel Save My Brain. D'ailleurs pour la circonstance,  je vous invite chaleureusement à le consulter, c'est ici. La demoiselle a débuté en 2004 avec un double album Get Away From Me (elle a insisté sur cette forme plus coûteuse car les 18 chansons pouvaient tenir sur un seul cd), un titre cynique qui vise directement le premier album de Norah Jones : Come Away From Me (2002). En effet, Nellie McKay n'est pas contente de la tournure que prend le jazz contemporain qui sembe, selon elle, s'étrangler dans la pop musique sans âme. Ce fut un premier petit chef d'oeuvre sur lequel Nellie dévoile une la langue bien pendue, son style musical est farfelu et génial : jazz, piano/voix, funk, rap, indie folk, aucun style ne lui fait peur. Mais Nellie est foncièrement créative et elle possède déjà un deuxième double album sous sa manche : Pretty Little Head qui recrée des tensions avec sa maison de disques une nouvelle fois en désaccord avec ce format onéreux et peu vendeur. Nellie aura (presque) le dernier mot, le deuxième petit chef d'oeuvre sortira en 2006 mais en deux versions. Son troisième opus Obligatory Villagers réalisé en 2007 est un tournant pour Nellie qui est signée désormais sur un autre label. L'album très court (moins de 40 minutes) est orienté vers l'univers théâtral de Brodway. Un bijou étonnant mais peut être trop concis.

Mais Nellie n'a pas fini de nous surprendre, celle qui avait l'habitude de nous concocter des petites compositions pop cyniques se révèle être également une admiratrice éperdue de la très classique mais sensationnelle Doris Day de quoi surprendre mais pas tant que cela. En effet, évoquer Doris Day c'est nous remémorer une époque révolue où la beauté, la classe, la chaleur et l'innocence prédominaient (en apparence du moins). Son quatrième album Normal as a Blueberry Pie {A Tribute To Doris Day} est un hommage à l'élégance éternelle de cette chanteuse à la voix bouleversante et actrice devenue une icône éternelle. Dépourvue de sa verve légendaire, on pourrait penser que la Nellie assagie n'offre plus d'intérêt. Que Nenni. La peste devenue ange offre un nouveau visage lui permettant de renouer avec la perfection de ses débuts mais dans un tout autre registre. Sa voix, dépourvue de certains gimmicks présents sur ses anciens albums, est d'une pureté et douceur absolues, je n'en reviens pas, j'ai (presque) l'impression d'entendre une autre artiste !

Son album hommage reprend certaines des chansons les plus célèbres interprétées par Doris Day mais également de chansons plus discrètes au charme encore plus évident. Nellie a décidé de donner à ces morceaux une touche contemporaine en misant sur la douceur et des arrangements épurés, à la fois simples mais sophistiqués. Je me sens mal à ce niveau de ma chronique car comment dire que Nellie a sans doute réalisé un de mes albums préférés de 2009 tous registres confondus, qu'elle a rendu magique ces chansons surannées et intemporelles, qu'elle m'a véritablement enchantée voire ensorcelée. Quand j'écoute cet album l'année 2009 semble être un lointain souvenir, une année où la folie et la bêtise humaine semblent à chaque fois repousser les limites de leur paroxysme. Non, je divague, Nellie m'invite avec Normal As Blueberry Pie à un voyage musical exotique (ahhh le ukulélé et la flûte amérindienne!), vaporeux et aérien d'une grande délicatesse et élégance. Meditation (Jobim) et Black Hills Of Dakota comptent parmi les chansons que j'ai le plus écoutées cette année, leur magie cotonneuse offre un moment unique où le temps dévie de de sa trajectoire. Il est également foncièrement indispensable de redécouvrir The Very Thought Of You, Sentimental Journey, Do Do Do et Send Me No Flower pour retomber amoureux de ces titres revisités de façcon sublime et subtile et de finir par I Remember You pour clôturer sur une note somptueuse, mélancolique et frissonnante. Et la question de se poser : et si Nellie était la plus grande chanteuse de jazz contemporain. Avec cet album, elle vient de faire un pas de géant dans cette direction.

Masterpiece in sight !!!!!!!

Note Finale : 20/20

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jeudi 24 décembre 2009

2008 - The Moleskins - Dedication - Review - Chronique d'un album de reprises surprenant






J'ai attendu quelque peu pour chroniquer cet album que je possède depuis mois déjà. J'ai trouvé que c'était l'opus idéal pour passer une soirée de réveillon sous les meilleurs auspices. Je n'apprécie pas nécessairement écouter un album de Noël (exception pour l'album de Noël d'Halie Loren chroniqué ce matin) mais un album aux saveurs jazzy et feutrées pour parer d'élégance cette soirée particulière. The Moleskins est quartet suédois composé des musiciens suivants : Patrik Blomqvist aux percussions, Björn Enegård à la basse, Philip Neterowicz au piano et la belle créature habillée d'une robe verte satinée sur la cover de l'album est la chanteuse Caroline Ekström. La jeune dame connue pour sa magnifique voix limpide et expressive dotée d'un grain légèrement rauque officie également sur d'autres projets très excitants comme le groupe électro/soul Iou un duo avec le producteur danois de premier plan Robin Hannibal (leur premier album sortira sans aucun doute en 2010 et est l'un des plus attendus pour ma personne) et The Harvest qui est orienté vers le blues acoustique.

Comme premier album le groupe The Moleskins a décidé de faire un album de jazz vocal composé de reprises. Vous pensez que cela n'a rien de très original. Pourtant Dedication est un hommage à des groupes et artistes mythiques de la pop/rock/soul/country music de ces dernières décennies. Il est vraiment étonnant de retrouver des artistes tels que Sade, The Police, Eurythmics, Pink Floyd, Led Zeppelin ou Alison Krauss & Union Station revisités avec une touche de nu jazz chaleureux et de bossa nova. L'album est savoureux du début à la fin. Quel plaisir d'entendre Is It A Crime (Sade) avec un rythme légèrement plus tonique, les vieux classiques incontournables comme Money (les Pink) ou Dazed & Confused (Led Zep) se draper d'habits lounge classieux avec une vibe rétro ou encore de savourer des morceaux plus contemporains de groupes qui officient depuis les années 80's : une version particulièrement sensuelle de Here Come The Rain Again (Eurythmics), cabaret jazz feutré sur Message In A Bottle (Police) ou tendre et chaleureuse de Let Me Touch You For Awhile (Alisson Krauss & Union Stations) sans oublier une cover soulful fort intéressante de In The Waiting Line du groupe Zero 7 sur laquelle Sophie Barker faisait des miracles.

Un album de jazz vocal et de reprises qui mérite ardemment que l'on s'y attarde. Un petit must.

Note Finale : 15/20

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2008 - Halie Loren & Matt Treder - Many Times, Many Ways - A Holiday Collection - Un excellent album de Noël






Attention réveillon de Noël oblige, les albums consacrés à cette période de fêtes semblent fleurir comme des mauvaises herbes. Ce n'est pas du tout mon truc si vous voyez ce que je veux dire car le résultat artistique de ces albums souvent à caractère commercial est souvent grandiloquent et sirupeux sans oublier qu'il concerne souvent des chants qui ne m'intéressent nullement. Il y a une semaine ou deux, la fabuleuse artiste américaine Halie Loren a organisé une promotion de 50% sur son album de Noël sorti l'an passé vers la même période. J'ai pas hésité, je l'ai acheté sans même avoir écouté un extrait ;-) J'avais chroniqué son album de reprises jazz They Oughta Write a Song en juin dernier ici et la belle demoiselle ne vous avait pas laissé indifférent au vu de tous les commentaires reçus.

J'ai commencé à écouter Many Times, Many Ways il y a quelques jours et même si vous n'êtes pas dans le grand esprit de Noël cet album vous séduira à plus d'un titre. Tout d'abord, Halie Loren est uniquement accompagnée de son pianiste le brillant Matt Treder pour un album à la forme sobre et très intimiste reprenant quelques classiques de Noël en version jazzy épurée de tout bons sentiments à l'eau de rose. L'album se compose également de quelques morceaux plus actuels et mêmes deux compositions originales du pianiste. Mais ce qui rend cet album de Noël indispensable à l'écoute c'est bien entendu la voix sensuelle et veloutée d'Halie toujours auss envoûtante. Quel bonheur de l'entendre sur des morceaux légèrement mélancoliques à l'image de The Christmas Song et Blue Holiday ou respirant la joie de vivre comme les pétillants Let It Snow et Santa Baby. Mes morceaux préférés sont les reprises impeccables de Grown Up Christmas List, Have Yourself A Merry Little Christmas et Nature Boy. Halie est tout simplement éblouissante sur ces trois chansons. Mention spéciale au magnifique instrumental de Matt Treder : From The Mouths Of Babes.

Un album pour les fêtes exquis et sobre.

Note Finale : 15/20

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mercredi 23 décembre 2009

2008 - Steve Dobrogosz & Anna Christoffersson - Rivertime - Review - Chronique d'un duo brillant






Le réservoir d'excellentes chanteuses en provenance de Suède semble ne jamais se tarir. Mieux encore, j'ai découvert l'an passé une jeune femme Anna Christoffersson qui possède une splendide voix soul. La demoiselle, belle comme le jour, a sorti un premier album avec le pianiste et compositeur américain Steve Dobrogosz : It's Always You (2006). Par la suite, elle a réalisé un premier opus solo One au tout début 2008 mais c'est sa seconde collaboration avec Steve Dobrogosz sur l'album Rivertime sorti fin 2008 qui a fait beaucoup parlé d'elle l'an passé... dans son pays d'origine la Suède. D'ailleurs, il est assez étonnant que la musique de cette talentueuse artiste ne se soit pas encore exportée. Peut être est-ce du à la sobriété de l'uniervs musical de la belle Anna. En effet, la musique de ce duo est uniquement du piano-voix (pas de présence d'autres musiciens) sur des compositions originales. Les teintes gospel/soul/jazz sont chaleureuses, apaisantes et enivrantes, à l'image d'une bon vin.

Rivertime est l'album parfait à écouter en ces temps enneigés et froids au coin d'un feu ou d'une couette douillette. Attention, je ne dis pas que c'est du easy leastening, en tant qu'auditeur vous pouvez le prendre comme cela car c'est très beau et flatteur pour les oreilles mais cet album offre davantage de qualités à découvrir et à déguster. Tout d'abord le jeu de piano de Steve Dobrogosz d'une grande précision et pureté, il offre un écrin de soie dynamique à la majestueuse voix d'Anna qui interprète ses textes romantiques et poétiques avec subtilité et émotion. Je conseille vivement l'écoute intégrale de l'album, il n'y a pas de chanson "meilleure" qu'un autre car Rivertime est un ensemble prestigieux de belles ballades musicales intemporelles qui donne ses lettres de noblesse au style piano-voix que certains auditeurs trouvent trop simple à leur goût. Non, les mélomanes de bonne musique seront ravis d'écouter ces compositions complexes parées de belles mélodies et de la voix chaleureuse d'Anna.

Un petit chef d'oeuvre du genre. On peut difficilement faire mieux.

Anna Christoffersson & Steve Dobrogosz - Rivertime





mardi 22 décembre 2009

2009 - Nancy Elizabeth - Wrought Iron - Review - Chronique d'une anglaise qui redonne des saveurs au mot folk


2009 - Julie Feeny - Pages - Review - Chronique d'une artiste qui allie pop et musique classique avec génie



Pages by Sabine De Greef on Grooveshark Je suis sure que vous vous souvenez de Julie Feeney, j'avais chroniqué son premier album 13 Pages en juin de cette année. Ce fut un tel coup de foudre que Julie devint instantanément mon artiste irlandaise préférée et pourtant ce pays ne manque pas d'artistes talentueux. En effet, Julie Feeney sort complètement de l'ordinaire et démontre qu'une jeune femme artiste peut disposer de toutes les cartes en main afin de sortir l'album de ses rêves. Bien entendu, il faut savoir être polyvalente, talentueuse et avoir une volonté de fer. Toutes ces conditions, Julie fait bien plus que les remplir : elle écrit, compose, orchestre, produit (sur son propre label Mittens)et chante en intégralité ce nouvel opus Pages sorti au printemps dernier. Cependant, Pages est un album d'une beauté intemporelle dont l'écoute s'adapte à toutes les saisons même à l'hiver. Julie a plus que jamais repoussé les limites de la musique de chambre en associant mélodies pop avec une orchestration classique lumineuse et complexe.

Julie Feeney arrive à insuffler légèreté et vie à un style musical souvent décrit comme poussiéreux et statique. L'univers musical de Julie est tout le contraire : poétique, élégant, subtil et empreint d'un renouveau vivifiant un peu à l'image de l'ouverture de l'album : Love Is A Tricky Thing sur lequel on retrouve l'extraordinaire voix de Julie toujours aussi marquante et reconnaissable. les arrangements de cordes sont à se damner sur ce morceau enjôleur au refrain entêtant. Une merveille qui fait place à tant d'autres. Impossibly Beautiful captive avec ses choeurs omniprésents et son ambiance légère contrairement à Grace qui nous plonge dans une sorte de mélancolie profonde. Personnellement, c'est l'un des morceaux que j'ai le plus écouté en 2009. Un petit chef d'oeuvre qui sonne déjà comme un classique. L'ambiance de Valentine's Song est à la fois plus merveilleuse et espiègle pour ce morceau hypnotisant. One More Tune met en avance des arrangements plus grandiloquents qui annonce comme un air de printemps. Sublime. Je comprends pourquoi Daniel de Listen, See, Feel a mis Myth en écoute pour représenter l'album. C'est un magnifique et court morceau d'une infinie finesse et douceur tout en murmures. Mr Roving Eye Guy propose des teintes légèrement humoristiques sur des arrangements d'une grande délicatesse. Un highlight de l'album. La vaporeux et dreamy Stay est un petit bijou capable de faire rêver mais retour vers plus de verve avec le très beau et théâtral Life's Nudge. Monster nage dans une atmosphère optimiste délicieuse. Un morceau très rafraîchissant. La chanson d'amour est sublimée avec l'émouvant Nothing To Declare. L'émotion est à son paroxysme. Knock Knock clôture avec une touche de tendresse cet album. étourdissant.

Pages - album d'une grande perfection et délicatesse - semble être le produit d'une artiste surnaturelle dotée d'une voix remarquable Julie Feeney. Un des meilleurs albums de 2009.

Note Finale : 20/20

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Julie Feeney - Pages



lundi 21 décembre 2009

2009 - Fairchild - Premier Ep - Review - Chronique + CONCOURS d'un groupe français au pays des merveilles



Vous pouvez écouter l'Ep sur Fair-Trade Music

La neige, l'approche de Noël, tout invite à une certaine féerie, une atmosphère de fête s'est définitivement instaurée depuis la semaine dernière mais qui se dissipera dès le début 2010. Il me semblait indispensable de vous faire partager l'une des plus charmantes découvertes issues de la scène musicale française de cette année avec le groupe originaire de Lyon et de Grenoble : Fairchild. Au départ ce duo formé par Alix, chanteuse et auteur-compositrice et Nicolas, le multi-instrumentiste et arrangeur est désromais un quintet permettant de donner vie en live à leur univers musical merveilleux et dense. Quand on écoute leur musique, à mi-chemin entre dream pop et folk, c'est dans un autre monde que Fairchild nous emmène : poétique, ombrageux, surnaturel et enchanteur. Mais attention, rien de trop sombre ou de trop lisse à l'horizon, cela reste très frais, électrique et léger.

Leur premier Ep, sorti pendant l'été 2009 sur toutes les bonnes plateformes digitales, contient huit titres qui sont de véritables petits bijoux dont je ne me lasse d'écouter en boucle. Bien entendu, les 25 minutes de musique sont trops courtes mais en même temps, le résultat est concis, précis et cet Ep permet de découvrir le potentiel énorme de ce groupe. C'est tout l'intérêt finalement d'un Ep. On y découvre la délicieuse voix acidulée d'Alix qui pose sur ses propres textes superbement écrits en anglais sur fond d'arrangements musicaux particulièrement réussis et de belles mélodies enchanteresses. Le la est donné dès le premier morceau : l'étincellant Memories, une petite merveille qui joue sur une ambiance claire/obscure. Plus sombre J est l'un de mes pistes préférées pour sa douceur noire tandis que le superbe morceau shoegaze Cold Morning démontre la belle capacité du groupe à créer des atmosphères uniques. Ambiance plus orageuse sur le corsé Blue Clouds qui navigue entre rock et piano-voix. Sublime. Night Calls mise davantage sur son savoureux côté aérien et lumineux. La belle énergie de Candy Of Misery séduit instantanément et Mist clôture sur une note instrumentale étrange et troublante.

Un premier Ep à découvrir d'urgence si cela n'est fait. Un groupe français qui a réussi à créer un monde musical original et envoûtant. Vous pourrez suivre leur futur parcours musical sur WMIMM.
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Fairchild - Fairchild

CONCOURS

A remporter deux exemplaires physiques sous blister du premier Ep du groupe Fairchild. Le concours prend effet aujourd'hui et prendra fin le 3 janvier 2010. Pour participer : un petit mot à déposer à mon adresse mail sdgreef@hotmail.com et le hasard vous départagera !!




jeudi 17 décembre 2009

2009 - Thus:Owls - Cardiac Malformations - Review - Chronique d'un groupe qui frappe fort dès le premier album





Voici une découverte qui commence tout doucement à faire parler d'elle : le groupe patchwork mais basé en Suède : Thus:Owls composé de musiciens de premier ordre venant de divers horizons : l'exceptionnelle chanteuse Erika Alexandersson (ou Erika Angell, au choix) et le batteur Ola Hultgren qui officient tous deux chez Loney Dear, Martin Höper bassiste de Koop et Simon Angell le guitariste de Patrick Watson. Que de talents réunis pour un album Cardiac Malformations qui sort des sentiers battus. En effet, il n'est nul question de pop lisse mais de musique alternative qui prend aux tripes de la même façon que les autres excellents groupes à la pointe de la pop alternative en Suède : Wildbirds & Peacedrums et mes chouchous The Tiny (promis, je ferai tout prochainement la chronique de leur dernier chef d'oeuvre en date Gravity & Grace). Au programme : expérimentations et belles mélodies complexes au service d'un pop/folk/jazz baroque et poétique.

Le claustrophobe Yellow Desert ouvre l'album de façon intense, tout de suite nous nous retrouvons plongés dans un univers à la fois tourmenté et merveilleux. Une expérience sensorielle unique. Eagles Coming In débute sur un intrumental discret et élégant mettant en évidence le chant poignant d'Erika avant de prendre son envol sur une note d'americana épique vertigineuse. Très proche de l'univers de The Tiny sur ce morceau Climbing The Fjelds Of Norway, le groupe prend ici toute son ampleur musicalement parlant. Un morceau virevoltant, tempétueux sur lequel irradie Erika plongée dans des souvenirs d'enfance. Sur une note plus lumineuse, Sometimes relève davantage du jazz/rock alternatif. Un petit bijou qui n'hésite pas à offrir des breaks et solos imaginatifs.

Le sublime The Sun Is Burning Our Skin se fonde sur plus de délicatesse et de subtilité pour transmettre des émotions brutes et pures. Je suis dans tous mes états à chaque écoute de When She Arrived : des arrangements aériens au service de cette ballade noire et intense. Magique. Le côté rock est clairement assumé et pêchu sur le tonitruant Let Your Blood Run qui fait ensuite une place de choix sur My Thoughts Are Ain't Lovely à la voix d'Erika qui bénéfice d'une accalmie fort élégante. On plonge en pleine expérimentation et improvisation avec A Volcano In My Chest qui est vraiment décalé et inventif. A découvrir pour se faire une idée du potentiel du groupe. Que de riches tessitures viennent chatoyer nos oreilles avec le divin et jazzy You Arose To The Gods alors que The Atlantic clôture sur une note épique digne d'un petit chef d'oeuvre.

Un premier album pour le groupe en forme de grosse claque ! Une découverte indispensable car on touche à la perfection.

Note Finale : 18/20

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Thus:Owls - Cardiac Malformations

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Thus Owls - Sometimes from valerie toumayan on Vimeo.


Take Away Show - FME Sessions - Thus Owls #1 from Nathanaël Le Scouarnec on Vimeo.


Take Away Show - FME sessions - Thus Owls #2 from Nathanaël Le Scouarnec on Vimeo.

2009 - Various Artists - Beautiful Star : The Songs Of Odetta - Review - Chronique d'un album hommage réussi






Odetta est une légende de la musique folk, la plus belle voix pour représenter le Mouvement pour les Droits Civiques aux Etats-Unis. Cependant, sa mort fin de l'année s'est passée dans une certaine indifférence en Europe (et en particulier dans les pays d'expression francophone). C'est avec joie que j'ai appris que l'excellent magazine anglais Wears The Trousers (qui est l'une de mes sources principales pour les découvertes anglaises et américaines) a décidé par le biais de son propre label de réaliser un album hommage Beautiful Star : The Songs Of Odetta regroupant certains succès d'Odetta réinterprétés par une brochette alléchante d'artistes et de groupes féminins. Tous les profits des recettes de l'album seront reversés à deux associations caritatives choisies par le magazine en reconnaissance de leur travail fantastique guidé pour le bien être des femmes : The Fawcett Society qui se bat, entre autre, pour l'égalité hommes-femmes et The Women’s Resource Centre qui a pour but de coordonner les associations dédiées aux femmes afin de les rendre plus efficace sur le terrain.

Non seulement, c'est une bonne action que de se procurer cet album en version physique ou mp3's mais il s'avère que la meilleure "compilation" entendue et achetée cette année, moi qui suis très loin d'être fan de ce format d'album. La spiritualité et l'intensité dégagées pas Odetta sont difficilement retranscriptibles mais ces artistes se sont réappropriés avec une belle réussiste à la clé quelques morceaux marquants de l'oeuvre d'Odetta. Pour commencer Linda Draper qui reprend Sail Away Ladies. Cette américaine véritable incarnation moderne de Joni Mitchell apporte quelques chose de vraiment intimiste et de poignant à cette chanson. La sublime Ane Brun interprète le chant traditionnel If I Had A Ribbon Bow avec une justesse implacable, une superbe version acoustique sans fioritures qui donne des frissons. La délicieuse et irrésistible irlandaise Gemma Ray apporte un cachet pop noir à 900 Miles. Doublon intéressant avec All My Trials repris à la fois par Anaïs Mitchell et Marrissa Nadler. La première apporte beaucoup de pureté et d'innocence avec sa jolie et émouvante voix enfantine et la seconde, avec son folk hanté, donne une séduisante touche féerique et éthéré au morceau.

Belle découverte du groupe Hanted Stereo qui donne au folk traditionnel Santy Anno une certaine légèreté et gaieté. Dans la même lignée, l'une des plus belle découvertes de l'album est celle du anglais Madam qui rend une lecture de Waterboy absolument bouleversante. Je suis un peut moins enthousiaste pour la cover de Can't Afford To Lose My Man, étant peut être moins sensible à la voix très spéciale mais unique de Sandy Dillon. La canadienne Ora Cogan reconnue pour sa musique dreamy et intimiste ne déroge pas à la règle en s'appropriant avec succès Motherless Child. Une découverte soulful indispensable avec Josephine Oniyama qui chante avec beaucoup d'intensité Gallow Pole. Moment de rafraichissement avec la version de Beautiful Star par l'attendrissante et douce Pepi Ginsberg. Plus théâtral, la belle version d'Another Man Done Gone par la somptueuse voix de mezzo Soprano de la chanteuse du groupe fantasque Society Of Imaginary Friends sort de l'ordinaire. Retour à davantage de douceur avec la touche acid folk ajoutée au classique All The Pretty Little Horses par la troublante Kelli Ali. What A Friend We Have est fortement marqué par la puissante voix de Katey Brooks, l'un des plus grands espoirs de la folk musique anglaise. Ce sont des figures plus connues du monde musical qui clôturent l'album : Liz Durrett très habitée sur l'émouvant Chilly Winds et le duo Arborea qui ajoute beaucoup de grâce et de recueillement sur le très connu This Little Light Of Mine.

Un album hommage de toute beauté mis en évidence par de très belles voix. Special Thanks to Alan Pedder, Editor for WEARS THE TROUSERS magazine.

Wears The Trousers tribute to Odetta

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- La version physique (en édition limitée), une adresse : Le Store de Wears The Trousers

- La version Mp3's : Amazon.fr

- Pepi Ginsberg - Beautiful Star - The Songs of Odetta

mercredi 16 décembre 2009

TOP DES BLOGUEURS 2009

Le Top Blogueurs 2009 : La sélection des meilleurs albums de l’année :


Le Top des Blogueurs regroupe 37 passionnés de musique réunis autour d'un classement des meilleurs albums de l'année avec pour objectif de défendre leurs coups de cœur et découvertes sans pour autant négliger les incontournables de 2009. Après de longs débats et plus de 580 disques cités, nous sommes heureux de vous présenter cet article collaboratif publié à l'identique sur tous nos blogs !


St Vincent - Actor St Vincent - Actor


Panda Panda : Dans le monde merveilleux d’Annie Clark, les instruments à vent et à cordes dansent ensemble d’une jolie manière, parfois balayés par l’horreur tapie dans un coin qui ressurgit sous la forme de déflagrations électriques et tordues, l’imaginaire de la belle étonne et ne ressemble à nul autre avec ses cent idées à l’heure. C’est donc tout naturellement et avec un plaisir immense qu’on retrouve ce drôle d’Actor à cette vingtième place. (A lire également la chronique d’Olivier)


Marie-Flore - More than thirty seconds if you pleaseMarie-Flore - More than thirty seconds if you please


Arbobo : Le parcours de trop de "grands" a fait oublier combien un premier disque pouvait être fort, déjà brillant, déjà puissant. Combien c'est rare de faire des débuts aussi bluffants. L'air de rien, Marie-Flore réussit à nous faire lever les poils du premier au dernier titre. Avec ses morceaux tout sauf standard, son sens de la mélodie et sa voix sortie d'un livre de sortilèges, on se demandait si elle saurait nous impressionner autant sur disque qu'elle le fait sur scène. Oui, évidemment, oui. (A lire également la chronique de Benjamin F)


The Tiny - Gravity & GraceThe Tiny - Gravity & Grace


Saab : Trop souvent, on voudrait intellectualiser la musique, qu'elle rentre dans un format cartésien nous permettant de différencier la bonne de la mauvaise. Mais la musique est essentiellement une question d'émotions et le groupe suédois The Tiny en témoigne avec leur troisième album Gravity and Grace, petit chef d'oeuvre inclassable entre folk boisé et pop de chambre. Le chant déchirant d'Ellekari Larsson y est inoubliable. (A lire également la chronique de Daniel)


The XX- S/TThe XX- S/T


Christophe : Le buzz est un fleuve intarissable qui prend sa source, selon les cas, à Londres ou Brooklyn. Concernant The XX, c’est de la capitale anglaise qu’est parti l’incendie cold-wave et il a tout ravagé sur son passage, jusqu’au line-up du groupe amputé depuis d’un de ses membres. Il y a comme toujours avec ce genre de phénomène, les « pour » et les « anti » mais une chose est sûre, The XX aura marqué d’une belle empreinte l’année 2009. (A lire également la chronique de Paul)


Fever Ray - Fever RayFever Ray - Fever Ray


Kris : Il se déroule toute une vie parallèle dans les univers perpétuels de The Knife, et aujourd’hui chez Karin Dreijer Andersson en solo sous le pseudo de Fever Ray. Chaque rythme, chaque production, chaque profondeur atteint dans cet album sonne comme des anathèmes foudroyants du monde qui est le nôtre. Cette rugosité empathique, cette urgence apocalyptique, font de Fever Ray une expérience incontournable et impitoyable. (A lire également la chronique de Rod)


Benjamin Biolay - La SuperbeBenjamin Biolay - La Superbe


Romink : Conquis, comme tombé sous les charmes de La superbe. Un disque d’hiver, enivrant, enveloppant et compact à la fois malgré son format. Pudique et exhibitionniste, parfois dur, parfois tendre, il berce, stresse, repose et interroge. Comme une météorite qui pénètre l’atmosphère, le double album de Benjamin Biolay illumine l’automne et laissera, c’est certain, son empreinte dans la mémoire collective. (A lire également la chronique de JS)


Dominique A - La MusiqueDominique A - La Musique


Christophe : Depuis la mort de Bashung, ils ne sont plus très nombreux les artistes français capables de réconcilier les amoureux de chansons à texte,à la française, et les adeptes de mélodies pop-rock à l’anglo-saxonne. Dominique A est de ceux-là, sans doute même son plus beau représentant. Après presque 20 ans de carrière, il vient une nouvelle fois de prouver tout son talent sur un double album somptueux. (A lire également la chronique de Benoit)


Current 93 - Aleph at Hallucinatory MountainCurrent 93 - Aleph at Hallucinatory Mountain


Mr Meuble : Album à l'image du groupe, trouble, halluciné et vibrant. Les chants tibétains y côtoient les chants de Maldoror et milles expérimentations cathartiques. Un voyage fascinant qui sonne à la fois comme la bande son de l'apocalypse et celle de la rédemption. (A lire également la chronique de Twist)


Converge - Axe to fallConverge - Axe to fall


Systool : Inutile de le nier, Converge aura une fois de plus attaqué notre cortex de plein fouet via les constructions complexes et les guitares abrasives de Axe to Fall. Si on peut louer les collaborations de membres éminents de Neurosis, Cave In ou encore Genghis Tron, on sait pertinemment que tout le mérite revient à Jacob Bannon et à ses trois acolytes. Une écoute traumatisante, indispensable pour cette année 2009 résolument folky. (A lire également la chronique de Benjamin F)


Bill Callahan - Sometimes I Wish We Were An EagleBill Callahan - Sometimes I Wish We Were An Eagle


Dali : Il se cachait depuis longtemps derrière le pseudo Smog, Bill Callahan sortait cette année un deuxième album en son nom propre : Sometimes I Wish We Were An Eagle. Un disque folk mélancolique et doux, aux mélodies subtiles, en apparence un peu austère : à l'image de Callahan lui même, droit, un peu grave et d'une classe folle, qui se bonifie avec le temps, et les écoutes. (A lire également la chronique de Thibault)


DM Stith - Heavy GhostDM Stith - Heavy Ghost


Disso : Cet album est un chef d'œuvre empli de grâce et de douceur. Des fantômes sur la pointe des pieds dansent sur la mousse des sous-bois, les anges emplissent l'air de leurs chœurs et DM Stith, berger mystique d'une troupe céleste, nous envoute avec sa musique au charme gracile et glacial. (A lire également la chronique de Erwan)


The Limes - S/TThe Limes - S/T


Violette : Un « Groupe Super » où chacun apporte son énergie, sa douceur et sa poésie au petit édifice pour rendre ce premier disque, à première vue basique, unique une fois dans la platine. On ne peut s’empêcher d’être fier et rassuré de voir une jeune relève française sachant s’affranchir des frontières pour notre bien (essayez donc de lire cette phrase à haute voix !). (A lire également la chronique de Arbobo)


Vic Chesnutt - At the CutVic Chesnutt - At the Cut


Mmarsupilami : Vic Chesnutt, vingt ans de carrière, quinze albums et un couronnement de plus avec At The Cut. Les complices musiciens du label Constellation s’effacent pour créer une oppressante ambiance musicale faite de cordes, drones et menaces. La voix de Chesnutt zèbre et éclaire cet orage électrique de sa fulgurance. Prises au piège de l’humanité, les pierres en pleureraient... (A lire également la chronique de Thomas)


Cougar - PatriotCougar - Patriot


Anousonne : Cougar est une des surprises de l’année, mais amplement méritée tant Patriot a réussi à synthétiser le raffinement de Tortoise, l'intensité fleuve d'un Do Make Say Think tout en s'accordant des plongées mélodiques échappées du cerveau de Four Tet. Patriot est un album angulaire, instrumental, bruyant, puissant, jouissif, intense où Cougar redéfinit musicalement sa vision du post-rock. (A lire également la chronique de Martin)


Aufgang - S/TAufgang - S/T


Benjamin L : « 2 pianos, 1 batterie : ascenseur pour l’inouï », voila comment est vendu Aufgang par son label. En réalité, l’album est tout simplement un des projets les plus ambitieux de ce début de siècle. Un savant mélange entre musique électronique et musique classique, composé comme un mouvement symphonique, avec un début, une fin et surtout un contenu. Précis, incisif, puissant mais mélodieux, cet album pourrait, d’ici quelques années, servir de manifeste à une nouvelle génération de musique. (A lire également la chronique de Violette)


Danger Mouse & Sparklehorse - Dark Night of the SoulDanger Mouse & Sparklehorse - Dark Night of the Soul


Laurent : Un casting trop luxueux face à un producteur trop en vue, le tout magnifié par les images de David Lynch, Dark Night Of The Soul avait tout pour n’être qu’un feu de paille de plus. Mais c’était sans compter sur le songwriting de Mark Linkous qui insuffle ici une vraie cohérence via des instrumentations racées, écrin idéal pour les voix abîmées de Vic Chesnutt, Franck Black et Iggy Pop. Au final, une œuvre où les talents ne nuisent jamais à l’intimité. (A lire également la chronique de Ju)


Fuck Buttons - Tarot SportFuck Buttons - Tarot Sport


Ed Loxapac : Le duo Fuck Buttons transforme l'essai avec le magistral Tarot Sport. Bien aidés par la production d'Andrew Weatherall, ils réalisent un album épique, telle une déflagration sonique digne d'un moteur d'avion au décollage. Diffusant un air étrangement euphorisant, Tarot Sport franchit le mur du son en ne laissant derrière lui que cendres et poussières. (A lire également la chronique de Eddie)


Animal Collective - Merriweather Post PavilionAnimal Collective - Merriweather Post Pavilion


Sfar : 2008 déjà : un EP époustouflant, des versions live prometteuses d’un album à venir. Mi janvier 2009 : personne ne sort indemne de la sortie de Merriweather Post Pavilion. On évoque alors tout et son contraire : de l’œuvre géniale à l’imposture musicale. Une tournée, une année sont passées et l’album est toujours présent sur nos platines. CQFD. (A lire également la chronique de François)


Grizzly Bear - VeckatimestGrizzly Bear - Veckatimest


Mathieu G : Veckatimest possède une indéniable force mélodique, quelque chose qui redonne à la pop un peu de son sens originel, la bande son qui améliorerait les petits tracas de notre vie quotidienne. En étant à la fois acoustique et puissant dans ses constructions qui partent dans une multitude de directions ; Grizzly Bear vient de réaliser le grand moment pop de l’année. (A lire également la chronique de Julien)


Ramona FallsRamona Falls - Intuit


Lyle : Qui l'aurait cru en début d'année : un album du leader de Menomena classé ici ? Mais sous le nom de Ramona Falls, Brent Knopf, accompagné d'un tas d'amis, a mis de l'ordre dans la pop foutraque de son groupe pour en garder le meilleur : une musique aux influences variées, complexe dans ses arrangements mais extrêmement entrainante et accessible. Digne d'être plébiscitée par le plus grand nombre. (A lire également la chronique de Thibault)


Les participants au Top des Blogueurs 2009 :

Anousonne de Grandcrew ; Benjamin F de Playlist Society et du Ricard sa Live Music ; Benjamin L de Soul Kitchen, Benoit de Pop Revue Express, de Hop Blog et de Benzine ; une bonne partie de l’équipe de Dans le mur du son : avec Arbobo de Arbobo, Erwan de The man of Rennes steals our hearts, Lyle de J’écoute de la musique de merde, Thomas du Golb et de Culturofil, et Twist de I left without my hat ; Dali de This Is All About Audio Dynamite ; Daniel de Listen See Feel ; Disso de Derrière la fenêtre ; Ed Loxapac de Chroniques Electroniques ; trois Indie Pop Rockeurs avec Christophe de La Tête à Toto, Mathieu de Ramdom Songs et Paul de Pomme de Pin ; Eddie du Choix de Mlle Eddie ; François de Dans Mon Mange-Disque ; JS de Good Karma ; Ju de Des Oreilles Dans Babylones ; Julien de Des Chibres et Des Lettres et de Goûte mes Disques ; Kris d’Au bout du chemin et de Sound Of Violence ; Laure de Not For Tourists ; Laurent de Rocktrotteur ; Martin de Branche Ton Sonotone ; Mmarsupilami de Little Reviews ; Mr Meuble de Sous les pavés, la Plage ; Olivier de Feu à Volonté ; Panda Panda de Ears of Panda ; Pierre de Musik Please ; Rod du Hiboo ; Romink de My(Good)Zik ; Saab de With Music In My Mind ; Sfar de Toujours un coup d’avance ! ; Systool du Gueusif Online ; Thibault de La Quenelle Culturelle et Violette des Rigolotes chrOniques futiLes et insoLentes


Vous pouvez retrouver l’intégralité des disques cités dans le classement ici


Chef de projet : Benjamin F / Conception et Logo : Laurent / Communication : Waaa

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