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samedi 28 février 2009

I Remember - 1996 - Tori Amos - Caught A Lite Sneeze - Une vidéo hypnotisante pour l'un de mes morceaux préférés de la rousse flamboyante



Premier single du troisième album Boys For Pele (si vous ne connaissez pas vraiment l'oeuvre de Tori, ne commencez jamais avec cet album, le plus sombre, tourmenté et alternatif de la belle dame) de la cultissime Tori Amos, Caught A Lite Sneeze a toujours tenu une place particulière dans mon coeur. Cette chanson pleine de désillusions (et de haine?) à propos d'une rupture sentimentale est particulièrement marquante car mettant en valeur la voix unique de la belle rousse. Le paradis. En attendant le 11ème opus studio nommé ABNORMALLY ATTRACTED TO SIN qui doit sortir au printemps 2009 - tout un programme ! Je suis impatiente après l'enthousiasmant American Doll Posse (2007) qui renouait avec un son pop/rock raffraîchissant.

vendredi 27 février 2009

2008 - Muse - H.A.A.R.P. - Reviews - Chronique d'un Live consensuel mais tout de même électrique





Un certain Monsieur Olivier m'a envoyé un e-mail fin de l'année dernière (bref il y a un peu plus de deux mois) pour d'abord me féliciter des sujets évoqués sur mon blog, ensuite pour me demander à juste titre : pourquoi je n'avais pas encore parler de ce groupe de pop/rock lyrique britannique : Muse ? Bien entendu, mes chers lecteurs, vous le savez je me laisse souvent débordée par mes nouvelles découvertes et la conséquence inévitable est que je délaisse mes anciens chouchous. Je les connaissais sans le savoir depuis leur début discographique en 1999 grace à leur sublime ballade Unintended issue de leur premier album Showbizz mais je ne savais pas qui en était l'auteur. Ce n'est que bien plus tard en me procurant leur discographie studio à prix cassé que j'ai découvert que derrière cette ballade qui m'avait tant marquée se cachait ce groupe.

Maintenant c'est vrai il faut le dire (ou plutôt l'écrire) ce groupe attire les foudres des puristes qui les trouvent clownesques mais les personnes plus ouvertes d'esprit (comme moi mais cela n'est pas nécessairement une qualité) ne peuvent s'empêcher de leur attribuer des qualités : la voix de Bellamy est un mélange détonnant des voix de Jeff Buckley et de Tom Yorke, leur musique à défaut d'être profondément originale (cela ne veut rien dire vu que seul les bidouillages de certains groupes bobo comme Animal Collective peuvent seuls s'attribuer ce mérite - ce qui n'est pas nécessairement une qualité non plus) mélange lyrique, de grandiloquence (de décadence diront les "mauvaises langues") pop aux faux accents de métal à deux balles est jouissive dans le sens où on accepte le postulat que leur musique n'a peut être acquis la maturité voulue. Oui, leur musique n'est pas encore mature, et alors ? Ils ont toute leur vie pour la faire avancer, progresser contrairement à beaucoup de groupes qui ne font que régresser dans le temps (U2, Rolling Stones, etc.).

Certes, ils sont rodés (de trop même) à la scène, cela s'entend sur cet album live mais ils peuvent encore se montrer gauche sur certains morceaux qui sonnent encore un peu "cliché" cependant malgré certains défauts inhérants au groupe, je ne peux m'empêcher d'aimer leur musique. Leur dernier album Black Holes and Revelations (2006) a sonné comme un renouveau salutaire pour ce groupe qui faisait la même musique sur leurs trois albums précédents. Plus groovy, théâtral, peut être même boursouflé, c'est l'album que je préfère du groupe (et maintenant après m'être mis à dos les puristes du rock, je me mets à dos les fans de la première heure du groupe) pour son grain de folie et pour la chanson phare Supermassive Black Hole, premier extrait de l'opus qui a déchaîné les passions. A chaque fois que j'écoute ce morceau, je ne peux m'empêcher de trouver qu'il est doté d'un feeling et d'un sens du groove incroyables et qu'il est sexy en diable. Bref, le délire complet !

Maintenant en ce qui concerne à proprement dit l'album live en question, et bien... il n'y a rien à redire : en effet le groupe assure bien en Live (question de mixage ?), on sent de l'électricité das l'air, une bonne connivence entre le groupe et son public, peut être même de trop, la tracklisting de ce live est beaucoup trop conscensuelle, ce qui est logique car de un c'est Wembley et de deux cela se joue devant des dizaines de milliers de fans assidus, par conséquent ce n'est pas vraiment le temps de jouer la carte de l'imagination, les plus gros succès commerciaux sont représentés (et encore...), le reste (qui est souvent le meilleur) restera dans les albums studios, pas question de déborder dans le cadre d'un concert finalement très commercial mais très agréable à l'écoute. Rien de bien excitant mais rien de grave non plus comme faute de goût.

80/100 : pas exceptionnel mais revigorant en attendant leur prochain album studio décrit comme très ambitieux. J'attends avec impatience.

Supermassive Black Hole :


Unintended :

mercredi 25 février 2009

2008 - John Legend - Evolver - Reviews - Chronique d'un album pop/soul parfaitement excécuté au départ mais qui s'éssoufle rapidement




Je me faisais une joie particulière pour ce troisième album studio de John Legend. Après Get Lifted un début très prometteur en 2004 et surtout un deuxième album plus pop mais toujours aussi excitant voir plus Once Again en 2006 (j'en ai parlé ici dans le cadre de son live in Philadephia sorti début 2008), le troisième album Evolver sorti en octobre 2008 se devait de combler les attentes des amateurs de ce chanteur, l'un des plus grands espoirs de la scène R&B/Soul américaine.

J'ai attendu pas mal de temps afin de faire sa chronique car je n'arrivais pas à aborder cet album sous un angle un tant soi peu objectif : en effet, nous ne pouvons qu'être déçu par l'aspect plus que jamais pop mainstream pris par John Legend. Passée cette déception à propos de ce ce changement de style qui finalement s'amorçait déjà sur le deuxième opus, il y a tout de même d'excellentes choses. Après une intro en douceur Good Morning, la machinerie lourde arrive avec Green Light la production de mon chouchou Andre 3000, certe le son reste pop/électro dans la lignée des productions d'Outkast mais cela va parfaitement à la voix de John. Cette chanson très sexy met en valeur son sublime falsetto sur les refrains. Très hot et j'adore.

It's Over, production des Neptunes, est également un petit bijou groovy et fluide à souhaits. Très cool, j'adore également. Everybody Knows ne démérite pas mais je ne peux m'empêcher de me dire que cela a déjà été entendu dans le répertoire de John, en meilleur même peut être. C'est une joli ballade au tempo accéléré mais sans plus étant donné que c'est un peu cousu de fil blanc. J'aurai préféré être davantage enthousiaste mais je n'y arrive pas. Quickly avec en featuring Brandy ne déçoit pas contrairement à ce que je pensais, j'admire Brandy et sa belle voix mais son répertoire est d'un ennui profond. Et ce featuring qui est une chanson pop synthétique est vraiment pas mal, j'apprécie beaucoup. Cross The Line mélange musique soul classique et cette sorte de musique du sud américain qui possède une vibe électro (Nelly et Usher sont des adeptes du genre) et bien que le résultat n'est pas extraordinaire c'est tout de même loin des crapitudes d'Usher car John Legend apporte sa soul.

Une de mes préférées est No Other Love qui surfe de façon magique sur un rythme ensoleillé reggae. Dépaysant. This Time est la première ballade vraiment réussie de cet opus, la voix parfaite de John donne vie au magnifique instrumental aérien et à de très belles paroles. Sublime tout simplement. Sexy et sensuel le lascif Satisfaction n'est pas des plus originals mais une fois de plus John fait la différence par rapport à ses concurrents. Facile dans sa conception Take Me Away ne peut s'empêcher de séduire l'auditeur de façon exquise. Good Morning est la suite logique de l'intro. Enchanteur et charmant, la sensation de planer n'est pas loin. Délicieux. I Love You Love n'est pas mauvais mais plutôt brouillon, agréable sans plus. If You're Out There fait légèrement dans la saccharine, too much is too much, cela en est presque dégoulinant. Désolée pour Obama qu'il ait du se taper un truc aussi guimauve. J'ai presque envie d'oublier les deux dernière pistes : Can't Be My Lover (plus ou moins acceptable sans le ragga du début) et It's Over le Remix (abominable et inutile) tant elles ne reflètent pas le talent de John. J'oublie, je zappe cette fin d'album mauvaise.

75/100 : et je pense encore avoir été un brin trop généreuse car j'aime beaucoup les albums qui s'écoutent de façon agréable d'un bout à l'autre et cela n'a pas été le cas ici, les 4 dernière songs sont clairement de trop sans oublier une ou deux chansons trop banales. John Legend accuse un sérieux coup de mou même si la plupart des chansons sont vraiment bonnes. Attention au prochain faux pas, je ne serai pas aussi coulante.

Green Light :

mardi 24 février 2009

Nouveautés - Depeche Mode - Wrong - Premier Extrait de leur nouvel album au titre ambitieux Sounds Of The Universe - Palpitant



Ils ne m'ont jamais vraiment déçue, je les ai toujours suivi de près ou de loin et possède la totalité de leur discographie studio depuis Black Celebration (1986) c'est bien entendu le groupe Depeche Mode dont je parle. Si je me suis lassée de U2 et ne ressent plus grand chose vis à vis de leur musique, Depeche Mode a toujours su me faire frémir, en particulier trois albums : Music For Masses (1987), leur chef d'oeuvre glacé Violator (1991) et leur dernier chef d'oeuvre marquant leur déchéance : Songs of Faith and Devotion (1993).

Ce groupe est certainement l'un des rares groupes (sinon le seul en activité) des années 80's a ne jamais avoir cédé à la facilité grâce à Martin Gore qui a toujours mené d'une main de fer le groupe (avec comme inconvénient d'avoir perdu un membre en route et risqué à de nombreuses reprises l'implosion) et Dave Gahan ce chanteur charismatique qui possède l'une des plus belles voix masculines au monde est une vraie bête de scène habité par la musique de Gore. Après le très bon Playing The Angel (2005), Depeche Mode marque leur grand retour sous la forme de leur 12ème album studio Sounds Of Universe qui sortira le 20 avril 2009. Le premier extrait Wrong marque un retour aux racines électro de Depeche Mode. Superbe.


Wrong (Live) :


Wrong (vidéo officielle) :


Un mix de certaines chansons favorites du groupe (elle n'y sont pas toutes...) :

Never Let Me Down (Live) :


Policy Of Truth (Live) :


Condemnation (Live) :


In Your Room (Live) :

Personnel - Mon Retour



Oui, oui, je sais, je m'éclipse le jeudi passé et je reviens même pas une semaine après... Que vouliez-vous ? Vous me manquiez ? Certes, mais plus sérieusement cela va beaucoup mieux, j'ai du faire face à certains problèmes (familiaux) plutôt futiles avec le recul mais cela m'a permis de constater des choses encore plus terribles que je ne le pensais mettant de côté mes petits problèmes personnels finalement très égoïstes. Enfin, ce n'est pas un blog sentimental que je tiens et de toute façon cela ne pourrait en rien résoudre mes problèmes, c'est à moi de trouver les réponses appropriées.

Fini la page sentimentale, me revoici, en pleine forme et heureuse de me retrouver dans mon foyer pour partager avec vous un tas de belles découvertes distillées dans les prochaines semaines. Je voudrai remercier tout particulièrement tous ceux qui m'ont mis des petits commentaires ultra sympas dans mon post précédent. Quand je les ai découvert samedi cela m'a vraiment mis du baume au coeur car j'en avais besoin vraiment.

Ensuite, en ce qui concerne le concours de Rosi Golan, les règles ont légèrement changées en encore mieux : "CTN MUSIC vous offrira non un 1 album mais 2 albums de "The Drifter Anf The Gyspy" pour chaque gagnant au concours : 1 album pour le gagnant et 1 autre album pour l'un de vos lecteurs et dont vous déterminerez la meilleur façon de l'offrir (tirage au sort ou autre)". Par conséquent, j'encourage très sérieusement tous ceux qui n'ont pas encore mis des commentaires pour cet article que vous pouvez retrouver ici car je ferai un tirage au sort avec le nom de tous ceux qui auront eu la gentillesse de laisser un commentaire afin de déterminer l'heureux gagnant de ce superbe premier album. Je vous invite à le faire avant le 28 février date de clôture du concours. Vite, vite ;-)

jeudi 19 février 2009

Personnel

Je dois m'absenter en urgence pour au moins quelques jours, je garderai toujours le blog activé car il me tiens très très à coeur, s'il vous plaît, revenez de temp à autre. Je ferai mon possible pour avoir une connexion là où je vais... désolée.

mercredi 18 février 2009

2008 - Lex Land - Orange Days On Lemon Street - Reviews - Chronique d'un premier album plus que prometteur




Il y a un peu moins d'un an, j'ai découvert cette jeune compositrice Lex Land sur le site d'Eric Boisson (nous n'avons hélas plus de nouvelles à son propos depuis quelques mois par le biais de son site). A l'époque j'avais adoré mais n'avais pas le moyen (la distribution étant assez mal assurée) de me procurer son premier album Orange Days On Lemon Street sorti en 2008. Il y a quelques mois me souvenant de la demoiselle, j'ai réussi à "gagner" son album par le biais d'enchères sur e-bay et par la même occasion de profiter de l'opportunité du cours du dollars particulièrement faible à cet époque car j'ai déboursé exactement 2,90 euros frais de port inclus. Incroyable surtout pour un album de cette qualité !

Agée à peine de 21 ans Lex Land en met plein la vue. D'abord par le biais de sa voix : soyeuse, mélodieuse, enchanteresse et irrésistible, elle m'a fait de suite tournée la tête en particulier sur les chansons plus posées de l'album. Ensuite, par la maturité musicale pour une si jeune femme : en effet Lex Land possède un goût pour le lyrisme musical qui rappelle l'intensité (toute mesure gardée) d'un Jeff Buckley mais également une prédilection pour la pop et le folk. Un programme ambitieux mais qui tient la route tout le long de l'album.

L'album s'ouvre sur deux morceaux ravageurs : All We've Ever Done qui débute calmement pour ensuite monter en crescendo de façon magnifique. Ce morceau qui possède tous les airs du single romantique intense est très bien exécuté. Encore mieux car peut être un poil moins prévisible Could've Had Me est une ballade brûlante somptueuse sans aucun doute l'un des grands highlights de l'album. A écouter absolument ! Quand je vous disais que la voix de Lex brillait particulièrement sur les morceaux calmes, le morceau suivant Easy le démontre parfaitement. Paradisiaque et enchanteur sont les seuls mots pour qualifier l'une des chansons que je préfère de cet album. Plus électrique Sweet fait légèrement "songer" aux fameuses influences que Lex pourrait puiser du lysrisme flamboyant de Jeff Buckley ou peut être celui de My Brightest Diamond. Cependant, le résultat est tout de même assez personnel, Lex arrive à s'approprier ces influences et à faire un morceau qui lui correspond. Excellent.

As Much As You Lead délaisse un brin la guitare électrique qui était à l'honneur sur le morceau précédent pour mettre en avant le piano. Cette ballade est un petit bijou de mélancolie. Play in Reverse est l'une des meilleures chansons de l'album. Arrangements minimalistes plein de charme pour mettre en avant la divine voix de Lex et son texte particulièrement captivant concernant des sentiments amoureux secrets pour un ami. Favorite joue de nouveau sur un certin lyrisme musical, à ce stade de l'album ce n'est pas répétitif, l'album reste très équilibré et ce morceau est vraiment pas mal. Countless Songs enchante toujours l'auditrice que je suis. Posé, ce superbe morceau folk met en avant l'émotion du morceau. De même My Fault, Your Mistake qui évoque les relations avec son père possède une belle intensité feutrée. Excellent. How Often consitute également un morceau à écouter absolument pour sa douceur, sa puissance et son refrain entêtant. What I Want From You clôture sur une note intimiste. Cette chanson au départ acoustique qui termine dans une belle apothéose électrique possède une atmosphère sombre particulière. Sublime.

90/100 : un premier album d'excellente facture. Les compositions, l'écriture et les arrangements sont solides, et surtout la voix de Lex Land survole le tout afin nous donner des frissons de plaisir. J'attends déjà avec impatience la suite vu qu'elle fait déjà partie de mes chouchoutes.

Easy (Live - démontre les capacités vocales sublimes de la demoiselle) :


Play In Reverse (Live - de nouveau que du bonheur) :

lundi 16 février 2009

Coup de Coeur - Rosi Golan - Premier Album - The Drifter and the Gypsy - Une once de douceur et de légèreté pour débuter la semaine



J'ai découvert il y a 10 jours la jeune et charmante Rosi Golan sur le site de référence CTN sur lequel vous pouvez faire les plus belles découvertes musicales féminines avec le blog de Daniel : Listen, See, Feel. Inutile de vous dire que je n'ai pas pu résister à cette voix si douce qui caresse de façon exquise l'oreille. Sa musique qui navigue entre folk, pop et country propose de belles mélodies, des beaux textes et met merveilleusement en évidence la voix éthéré de Rosie. Le tout est lumineux, chaleureux et accessible. Son premier album The Drifter and the Gypsy sorti en novembre 2008 est encore compliqué à trouver (vous pouvez vous le procurer sur i-Tunes ou sur son store ici) mais j'espère qu'un tel talent trouvera rapidement d'autres voies de distribution afin de répandre un peu de douceur dans le monde des amateurs de belles voix.

P.S. : j'ai réalisé ce post dans l'optique de vous la faire découvrir (car cela était prévu depuis la semaine dernière mais mon timing est serré) mais le site CTN (depuis ce week end passé) propose un concours pour gagner cet album et il me faudrait 5 petits commentaires (afin de donner vos impressions sur la demoiselle) pour avoir une petite chance de gagner ce concours. Cela serait ultra chouette de votre part, mes petits lecteurs préférés (cela ne fait pas frotechon du tout ;-)






Site Officiel

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CTN


C'est L'amour (Live) :

samedi 14 février 2009

Coup de Foudre - Kesang Marstrand - Premier Album Bogeda Rose - Découverte d'une jeune artiste ensorcelante

Je ne peux résister aux belles voix féminines qui font de plus une musique envoûtante, c'est comme cela, je me fais une raison. Elle possède une voix qui peut être rapprochée de celle d'Alela Diane ou plutôt de Cat Power en version plus lumineuse car écouter Kesang c'est s'exposer à un grand rayon de soleil (plus nunuche tu meurs...). Sans rires, je trouve cette charmante artiste être dotée d'une aura particulière qui lui permet de devancer pas mal de concurrentes. Son premier album Bogeda Rose sorti l'année passée (si vous vous souvenez encore de 2008 car nous sommes déjà à la mi-février 2009, c'est fou à quelle vitesse le temps défile) est uniquement en vente sur i-Tunes et Cd Baby (site de vente indépendant qui rénumère davantage les artistes que les autres types de distribution) et je pense sérieusement à passer une commande groupée d'autres albums difficiles à trouver pour la fin du mois.

En attendant, afin de vous mettre l'eau à la bouche, voici 3 extraits de l'album (dont la superbe reprise de Paul McCartney : Say Say, Say) + 1 une chanson nommée Tibet Will Be Free parce que non seulement elle est belle et talentueuse mais également intelligente et engagée. Irrésistible et je n'exagère même pas ! Ici, vous pourrez télécharger deux morceaux.



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Cd Baby

Tibet Will Be Free :

vendredi 13 février 2009

Coup de Coeur - Jonna Lee - Présentation d'une jeune femme pleine de ressources

C'est grâce à Sofia Talvik que j'ai découvert Jonna Lee par le plus grand des hasards lors d'un duo partagé par les deux jeunes artistes sur une version acoustique de Diamonds (un morceau qui se trouve sur l'album Jonestown de Sofia Talvik) :



La demoiselle suédoise avait déjà eu l'opportunité de sortir un premier album 10 pieces, 10 bruises (plutôt difficile à trouver physiquement, j'ai réussi à obtenir la version japonaise de cet album) sur lequel, elle mettait en avant son côté mélancolique capable de sublimer sa douce voix cristalline légèrement cassée. Pour vous faire une idée de sa musique, la vidéo de Dried Out Eyes :



Entre temps la demoiselle s'est prêté au jeu de la cover avec une version de Human (The Killers) particulièrement réussie :



Fin 2008, elle a sorti un Ep : This War qui annonce la sortie de son second opus le 25 février 2009 nommé simplement This Is Jonna Lee. Cette nouvelle sortie posséderait davantage de couleurs, un côté plus fun, plus pop que son prédécesseur (écouter des extraits ici). La vidéo de My High, premier extrait officiel de ce second opus vient d'apparaître sur la toile depuis quelques jours, ce morceau, qui n'est pas sans rappeler légèrement le son de Feist, le punch en plus :



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jeudi 12 février 2009

Nouveautés - Camera Obscura - My Maudlin Career - Un morceau plein de promesse pour le retour de cet excellent groupe pop



Je redécouvre Camera Obscura grâce à leur nouveau morceau My Maudlin Career donné gracieusement par le groupe en guise de promotion pour la sortie de leur nouvel opus du même nom le 20 avril 2009 sur le label mythique 4AD. Leur musique pop proche de celle de Belle & Sebastian est d'une grande finesse matinée souvent de romatisme. Ce groupe d'indie pop écossais est à découvrir absolument. Ce nouveau morceau un peu sombre que la moyenne du répertoire du groupe est sublime doté d'arrangements luxuriants divins (et ce piano !), en écoute ou en téléchargement ici :


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Teenager (issue de Underachievers Please Try Harder, 2003) :


Tears For Affairs (issue de Let's Get Out of This Country, 2006) :


Let's Get Out of This Country (issue de Let's Get Out of This Country , 2006) :

2008 - N.E.R.D. - Seeing Sounds - Reviews - Chronique d'un d'un melting pot musical diablement efficace






Sorti au printemps passé (juin 2008), cet album qui certes mélange les références : jazz, R&B, rock, électro et hip hop mais qui est avant tout très pop dans sa conception a-t-il survécu aux affres du temps qui passe ? C'est vrai, d'une certaine manière beaucoup d'albums qualifiés "pop" ne survivent pas au temps et s'avèrent très vite lassants (exemple le dernier Madonna que j'ai revendu tant il me devenait insupportable). Après un premier album qui peut être qualifié de mini chef doeuvre : In Search Of, un deuxième opus Fly Or Die excellent mais qui n'atteignait pas les cimes empreintées par le premier et des millions de collaborations avec n'importe quel poulain vendeur, les Neptunes (au travers de ce projet rebaptisés pour la circonstance N.E.R.D.) étaient-il encore capables de nous procurer des nouvelles sensations et du fun ?

Toutes ces questions peuvent se voir attribuées des réponses plus que positives et pourtant je n'y croyais plus vraiment. Avant que débute à proprement dit Time For Action, une petite introduction enfantine s'est frayé une place dans laquelle Pharrell nous explique que le sonoritét sont associées à différentes couleurs depuis sa plus tendre enfance. Mignon mais Time For Action fait rapidement son entrée sur des basses lourdes, le son est ténébreux, un peu crade. Excellente ouverture. Everyone Nose, l'un des meilleurs singles sortis en 2008 est la première bombe larguée sur l'album. Le sample est décoiffant, le refrain hypnotique, Pharrell et Chad frappent très fort. Un mélange de jazz, hip hop et pop le tout dopé d'une énergie incroyable. Personnellement Window est l'une des chansons que j'ai le plus écouté l'année passée : très entraînante, très addictive, j'ai fait pendant des mois la vaisselle en écoutant ce morceau ce qui m'a valu de frôler certains incidents fâcheux. Ce morceau pop/rock saccadé est plus qu'excellent, c'est également une bombe. Plus lourd et crade que les précédents morceaux Anti Matter propose un son saturé sur un beat lourd qui navigue dans les eaux obscures de l'électro/drum'n' bass. Too Hot. Dans la même veine électro, Spaz démontre l'énergie et l'intuition dont est capable le groupe. Explosif.

Yeah You
est le premier morceau "calme" et représente sans conteste l'une des meilleures pistes de l'album. Nuancé, sexy, chaleureux, ce cool tempo mélange bossa, jazz et pop avec délice. Une petite merveille à écouter d'urgence même pour ceux qui n'apprécient pas plus que cela le groupe. Sooner And Latter ne fait en rien diminuer la qualité du produit fini. Cette ballade mid tempo qui monte superbement en crescendo est un petit must qui met en évidence toutes les qualités vocales de Pharrell qui n'ont jamais été reconnues à leur juste valeur. Une de mes chansons préférées de l'album c'est Happy, je ne peux m'expliquer mais ce morceau pop rock me fait chavirer tant il me fait songer aux années 90's. Je suis hyper fan de ce titre ultra accrocheur et bourrin. A écouter ! Les Red Hot ont sans doute beaucoup inspirés les Neptunes sur Kill Joy. Ce morceau atomise tout sur son passage. Jouissif. Love Bombe renoue avec le côté plus tendre et mellow du groupe. Les arrangements sont particulièrement réussis sur les refrains. You Know What est certainement la bombe absolue de l'album : après tant d'années (plus de 10 ans de partenariat) le duo de compositeurs arrive encore à produire un son ultra frais et sexy. La classe intégrale. Un bijou bling bling qui s'avère toujours aussi catchy après des mois de matraquage dans mon baladeur. Le nerveux Laugh About It clôture l'album sur une excellente note dynamique.

J'adore ce groupe, leur musique électrique et la voix en mode fausset de Pharrell sur laquelle il a beaucoup travaillé (cela s'entend, sans égaler - ce qu'il ne fera pas de si tôt - un Curtis Mayfield ou un Marvin Gaye, il commence à devenir un très bon chanteur et un rappeur acceptable). Et puis le groupe assure maintenant sur scène alors que cela n'était pas le cas avant ! Pour le fun mais pas seulement, Seeing Sounds est l'un des meilleurs albums pop sortis en 2008, n'en déplaisent aux grincheux.

Note Finale : 17/20

mercredi 11 février 2009

2009 - Jane Monheit - For The Lovers, The Deamers and Me - Reviews - Chronique de la quintessence féminine




La quintessence féminine, quel titre racoleur ! Oui, Jane Monheit, cette adorable jeune femme qui possède une voix en or représente en quelque sorte cette fameuse quintessence, ce raffinement ultime (partagé avec bien d'autres artistes féminines je n'en disconviens pas) que l'on possède ou non. Agée à peine de 20 ans, elle remporte le premier prix du concours vocal du Thelonious Monk Institute et en l'espace d'un peu moins de 10 ans, elle publie 7 albums studio tous plus charmants et exquis les uns que les autres. En 2007, elle a publiée Surrender (que j'ai chroniqué ici) un album qui amorce un changement sensible dans la carrière de la demoiselle qui se transforme peu à peu en belle femme plantureuse et 2009 semble commencer sur les chapeaux de roue pour le Jazz Vocal féminin (Diane Krall, Madeleine Peyroux et Melody Gardot vont également sortir leur nouvel album respectif en mars 2009, cela risque d'être très hot) qui débute avec la sortie du 7ème album de Jane Monheit : For The Lovers, The Deamers and Me qui se résume parfaitement grâce à son tire.

Cela fait maintenant plusieurs année que je connais la musique de Jane Monheit et même en possédant les trois quart de sa discographie (en fait il me manque uniquement Come Dream With Me et un album Live) je suis toujours étonnée de la grâce, la sensualité et le glamour dégagés par cette artiste. Le jour même où j'ai appris qu'elle sortait ce dernier cd, je l'ai acheté les yeux fermés, Jane Monheit ne peut décevoir : son bon goût, sa délicatesse, les nuances qu'elle apporte avec le velouté de sa voix qui possède une fluidité hors normes et une élocution surnaturelle, tout cela me donnait l'eau à la bouche (ou plutôt mettait mes oreilles en émoi) à l'avance.

Quand je l'ai écouté pour la première fois, j'ai été assez décontenancée, pas de par son changement de style musical car c'est toujours du Jazz Vocal, mais par le ton langoureux de l'album, du début à la fin, le tempo est relativement très lent, il n'est ni question de vous faire danser ou de vous créer de fortes émotions. Le tout est très subtil, se découvre délicatement au cours des nombreuses écoutes de la galette car l'album n'est composé que de reprises de morceaux pop ou jazz mais aucune d'entre elles n'est à la base un classique connu de tous (du grand public) ce qui représente un choix qui risqué sur le court terme mais plus audacieux pour le long terme. Jane Monheit joue ici de sa féminité, de son aura qui s'étoffe davantage sur chaque album pour nous prodiguer des sensations voluptueuses dans le cadre d'une musique lounge/jazz des plus sensuelles.

Après plusieurs écoutes, je peux avouer que j'adore réellement cet album même si de prime abord, il peut paraître soporifique. Mais alors le tel soporifisme (ce mot n'existe pas, pas besoin de vous précipiter sur votre dico) n'aura jamais été aussi aussi délicieux. Alors que Like A Star chanté initialement par la charmante Corrine Bailey Rae possédait un côté juvénile et rafraîchissant, cette version toujours aussi lovely prend un brin de maturité par le biais des arrangements luxuriants jazzy et de l'interprétation passionnée de Jane Monheit. Superbe résultat. La version de Something Cool (popularisée auparavant par June Christy) est précisément très cool, fluide, simple, intimiste, avec cette impression que Jane chuchotte tendrement à nos oreilles. Plus inhabituel dans le répertoire (lisse?) de Jane Monheit : une reprise d'un morceau de la sulfureuse Fiona Apple et pas n'importe lequel : Slow Like Honey. De nouveau, l'interprétation de Jane toutes en nuances est propice à la passion. Une très belle reprise au final très digne face à l'original fantastique. Une chanson plus proche du répertoire du jazz classique : I’m Glad There Is You (Jimmy Dorsey) propose un son calme, tendre et posé, très cosy et lounge. Paradisiaque. De même Get Out Of Town de Cole Porter possède un charme puissant grâce à l'interprétation sexy de Jane (et au saxo, j'y reviens sans cesse, désolée pour cette obsession du saxo).

Jane étincelle une nouvelle fois sur son interprétation voluptueuse et sensuelle d' I Do It For Your Love. Just glamour. I Do It For Your Love (Paul Simon) est si tendre et doux qu'il procure des frissons de plaisir. Encore plus émouvant Ballad Of The Sad Young Men est ma chanson préférée de cet album. Un joyau à briser les coeurs les plus endurcis. Ma deuxième chanson préférée suit : No Tomorrow (Acaco) d'Ivan Lins. Cette chanson légèrement chaloupée au rythme d'une bossa nova langoureuse est somptueuse. Difficile de faire plus féminin, plus raffiné, plus subtil et romantique. On reste dans le registre de l'émotion avec la reprise de Lucky To Be Me (Leonard Bernstein), la douce mélancolie dégagée par la chanson n'est rien en comparaison de l'interprétation divine de Jane Monheit, le coeur au bord des lèvres. Plus léger la samba lumineuse de A Primeira Vez remet du baume au coeur après une lignée de trois morceaux prenants. L'accent de Jane est absolument délicieux. Rainbow Connection clôture l'album sur une touche de tendre nostalgie qui invite à la rêverie. Une fin de toute beauté.

D'abord excitée par la nouvelle de la sortie de cet opus puis décontenancée par le ton languide de l'album d'une homogénéité parfaite pour par la suite être enthousiasmée après de nombreuses écoutes, je ne peux m'empêcher d'aimer davantage Jane Monheit qui n'a pas fini de me surprendre dans son travail d'interprétation. Des arrangements délicats et sophistiqués, de reprises intéressantes (mais pas nécessairement palpitantes, il faut le concéder), et une vocaliste merveilleuse. De quoi passer un moment savoureux en compagnie de cette belle artiste.

Note Finale : 17/20

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Où Trouver cette Merveille ?

Amazon.com, Amazon.fr

lundi 9 février 2009

Bonne Nouvelle - Le Triomphe de l'album Raising Sand de Robert Plant et Alison Krauss aux Grammy Awards - Justice rendue pour cet excellent opus


Les bonnes nouvelles et les surprises concernant les récompenses attribuées aux artistes qui le méritent vraiment sont si rares que j'ai été assez enthousiasmée par la nouvelle suivante : la 51ème cérémonies des Grammy Awards a fait triomphé à cinq reprises l'album Raising Sand de Robert Plant et Alison Krauss. Cet album qui fait partie de mon trio d'album préférés de 2007 (j'en ai parlé longement ici avec l'album en écoute) est un petit chef d'oeuvre de musique intemporelle survolé par ces deux monstres sacrés de la musique contemporaine qui font partie de mes artistes fétiches.

Les vidéos ont été réactualisées depuis le post :

Rich Woman/Gone Gone Gone (Live - Grammy Award 2009) :


Please Read The Letter (Live) :


Black Dog (Live - reprise des Led non incluse sur l'album) :

dimanche 8 février 2009

Découverte - Emilie Satt - Come Wander With Me - Pour un peu plus de 30 secondes de douceur...



Depuis plus d'une semaine, quand je prenais le temps de regarder la télévision, je tombai souvent sur cette pub et je me répétai que je devais découvrir qui se cachait derrière cette mélodie aérienne qui se chantait inlassablement dans ma tête : Come Wander With Me. J'ai eu de la chance, dès mes premières investigations, je suis tombée sur cet article qui reprenait l'historique de la chanson (pour plus de renseignements c'est ici). Ce qui m'intéresse particulièrement c'est son interprète Emilie Satt, cette jeune française (si, si) qui reprend et sublime cette douce lullaby : Come Wander With Me.

Cette toute jeune demoiselle qui fait ses armes sur la scène (elle a fait, entre autre, la première partie de Micky Green) n'est pas encore signée si l'on en croit les informations sur son MySpace que je vous invite plus que chaudement à visiter pour écouter d'autres morceaux : Your Song et Childishness qui sont tout aussi envoûtants. Espérons que la demoiselle qui possède une si charmante voix et une belle présence scénique trouvera rapidement un ou des producteurs pour finaliser les projets qu'elle désire... c'est tout le mal qu'on lui souhaite !

J'ai trouvé sur Youtube deux vidéos qui démontrent le talent d'Emilie Satt en Live :
Live Acoustique Europe 1 : Your Song :


Live Acoustique Europe 1 - Suite :

samedi 7 février 2009

El Madmo - Premier Opus Eponyme - Reviews - Chronique d'un bon album pop/rock boudé (la faute à la présence de Norah Jones?)


El Madmo by Sabrine Carrein on Grooveshark

Je l'avais presque oublié cet album ! J'en avais brièvement parlé il y a plus d'une demi année ici : c'était l'occasion de parler des projets musicaux connexes de la belle Norah Jones et puis le buzz sur internet est retombé comme un soufflé. Il n'a bénéficié d'aucune publicité lors de sa sortie fin mai 2008, d'une sortie confidentielle aux Etats-Unis et pire d'aucune sortie dans le reste du monde, étant condamné à rester ou sombrer dans l'anonymat. Pourquoi ? Il se murmure que l'album ne serait pas assez bon. Ce n'est pas du tout le cas, sans être transcendant, il titre clairement son épingle du jeu en proposant de rafraîchissants morceaux d'indie pop faussement rebelles, en tous les cas jouissifs.

Peut-être le public n'est pas prêt à voir Norah Jones dans un autre rôle qu'une jazzy/country/pop girl ? Peut être le groupe composé de Norah et de deux autre membres du Hansome Band (groupe qui suit Norah Jones sans sa carrière solo) ne croyait pas assez en ce projet pour assurer la promotion ou pire peut être Team Love leur a mis des bâtons dans les roues ? Enfin, tous les cas de figures peuvent être débattus le fait est que personne n'a laissé sa chance à cet album ! Acheté à prix raisonnable (un peu plus de 8 euros avec frais de postage compris) aux Etats-Unis par le biais d'e-bay, à chaque écoute, j'apprécie de plus en plus ce "petit" album plus ambitieux qu'il n'y paraît. Je peux constater que le rôle d'indie pop girl de Norah lui va comme un gant et qu'elle et ses acolytes s'en donnent à coeur joie avec pas mal de talent et de second degré.

Carlo! donne le ton : définitivement indie dans sa forme et son fond, ce morceau, qui donne envie de gratter une guitare, procure la pêche. Head In A Vise joue davantage sur le côté désabusé et cool de la musique du groupe. Une touche de blues vient teinte ce superbe morceau. Plus saccadé, le rock de Vampire Guy procure de très belles sensations. Metion spéciale aux choeurs qui donnent une ambiance presque inquiétante au morceau. Excellent. Plus cool, GGW renoue avec le répertoire plus classique de Norah Jones, un morceau plus folk/rock entraînant. L'utilisation de la guitare électrique donne un petit côté rétro au morceau extrêmement plaisant, sans oublier la prestation de Norah Jones qui se déchaîne avec bonheur. Sweet Adreanaline quant à lui est plus corsé, l'esprit rock est bien présent. Encore excellent.

Attack Of The Rock People est un interlude qui capte parfaitement l'univers décalé du groupe. La meilleure chanson est sans conteste possible le bluesy et mélancolique The Best Part qui met en évidence la voix angélique et veloutée au possible de Norah qui possède toujours ce pouvoir de séduction hors normes. C'est sublime. A écouter d'urgence. Le morceau suivant est l'un de mes préférés sans savoir les raisons exactes : Fantasy Guy. Peut être est-ce du à Norah qui se la joue dans le même esprit de Shakira, un moment donné, elle roule les r de façon orgasmique. I Like It Low est une autre de mes préférées, cette pop song lynchéenne chantée par l'autre membre femelle du groupe (que c'est élégamment dit !) me fait songer à Fever. Un joyau ! Le pétillant légèrement psyché Scary Lady nous remet d'aplomb tandis que Nonny Goat Mon remet le feu sur un rythme proche de la samba. Jouissif. Kitchissime au possible Rock Your Balls clôture en grande pompe l'album.

Note Finale : 16/20 un album plus qu'honorable injustement boudé. Sans se prendre la tête, il procure de bonnes sensations positives, de quoi vous mettre de bonne humeur tout la journée (il a été créé dans la bonne humeur et dans l'insouciance, cela se ressent). Des musiciens doués, des compositions solides, un esprit rock omniprésent et une chanteuse - pas n'importe laquelle - celle qui est souvent prise comme une des références de la musique actuelle (à raison ou à tort, le temps nous le dira) face aux nouvelles venues (elle constitue sans doute au pire de leur cauchemars à cause du fait d'être sans cesse comparée à elle), un très bon ajout dans ma collection estampillée Norah Jones (et oui, j'ai tous les albums de la demoiselle).

vendredi 6 février 2009

2008 - Leon Ware - Moon Ride - Reviews - Chronique du crooner américain qui n'a pas dit son dernier mot




Je vous avais déjà expliqué les raisons pour lesquelles j'adorais ce grand monsieur de la soul musique américaine qui n'a jamais acquis une reconnaissance méritée ici. Après moult péripéties (un album acheté puis perdu dans les méandres de la poste) et maintes enchères perdues sur e-bay, j'ai réussi à obtenir le dernier album Moon Ride de Leon Ware pour une bouchée de pain fin de l'année dernière. Ironie du sort, Leon ware qui a oeuvré dans la quasi obscurité pendant les plus belles décennies au sein du label légendaire Motown a été signé pour cet album par leur label rival d'antan : Stax. Cependant, c'est bien la seule chose qui ait vraiment changé au sein de l'univers musical du maître de la soul langoureuse.

Celui qui possède un falsetto (à se damner) jumeau de celui de Marvin Gaye (c'est Leon ware qui a produit un de mes albums préférés de Marvin Gaye : I Want You) revient âgé de près de 70 ans avec un des meilleurs albums de soul sorti en 2008. Mis à part Sade, Vikter Duplaix, Maxwell, John Legend et Robin Thicke (il a bien entendu inspiré les 5 !), personne n'arrive à faire un son aussi "smooth" et excellement produit sans tomber dans l'horrible saccharine dans lequel le R&B américain s'est enlisé. Entre jazz et soul humide mitonés avec quelques rythmes de bossa nova (juste une pincée pour le groove), cet album qui ne s'appelle pas pour rien Moon Ride (le tour de la lune ou une ballade sous/sur la lune, au choix, la langue anglaise est propice aux multiples interprétations) propose 12 perles splendides sensuelles, luxuriantes et romantiques qui existent pour les lovers de soul music et les lovers tout court. Rien de neuf sous le soleil, juste un crooner qui possède toujours une voix sublimement douce et veloutée et des productions qui enchantent et hypnotisent. C'est la classe intégrale façon old school sans sonner viellot. Je ressors en extase de cette expérience unique en son genre.

Le temps s'est une fois de plus arrêté le temps d'écouter cet album qui sonne comme un classique. Intemporel et classieux au possible, c'est l'album idéal pour se détendre (écouter d'urgence le titre Loceans) et profiter du moment. A savourer seul ou en couple.

Note Finale : 17,5/20

Nouveautés - Bat For Lashes - Glass - Un Premier extrait excitant



Je sais : vous pensez que je radote, j'ai déjà parlé très récemment du nouvel album de Bat For Lashes Two Suns qui doit sortir le 6 avril 2009 ici mais je ne pouvais résister à la tentation de partager avec vous le morceau Glass qui vient de filtrer sur le net, je le trouve fabuleux : tribal, envoûtant, intense, une parfaite introduction pour un nouvel album plus qu'attendu ! A écouter ou télécharger ici. Quen pensez vous ?



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jeudi 5 février 2009

2008 - Cocosuma - We'll Drive Home Backwards - Reviews - Chronique d'une pop française exquise




Si vous avez eu (le malheur ?) de regarder le téléfilm Clara Sheller en 2005, vous avez sans doute entendu cette douce musique en guise de générique : The Servant de Cocosuma (écouter ici). Cocosuma est un groupe de pop-électro-lounge qui se situe entre le groupe Air (que j'adore) et le nouveau groupe hype de la mort qui tue Cocoon (je trouve leur musique agréable mais je n'arrive pas à adhérer complètement). Ce groupe beaucoup trop méconnu (injustice flagrante par rapport aux succès d'autres artistes "français" que je trouve surestimés, mais non je ne parle pas de The Do ou Cocoon...) en sont déjà à leur quatrième album avec We'll Drive Home Backwards. Beaucoup de péripéties ont souvent mis à mal la fragile cohésion du groupe (la chanteuse Amanda qui officie pour cet album n'est que la troisième vocaliste du groupe en l'espace des 4 albums...) mais leur goût pour une pop vaporeuse et planante n'a pas changé.

Délaissant l'électro pour passer à un son analogique superbement produit, les deux compères entourant la jolie demoiselle à la voix juvénile et caressante, ont décidé de faire une pop vintage (The Beatles ne sont jamais loin dans la liste des influences notables) des plus agréables à l'écoute. Plus que jamais sophistiquée, leur musique, loin de se vautrer dans une atmosphère mélancolique facile, se montre dynamique, lumineuse et absolument envoûtante. L'ambiance créée par l'album est tout particulièrement réussie : on se sent coupé du monde, installé douillettement dans notre bulle, prêt à rêvasser par une après midi ensoleillé. Leur single Charlotte’s on Fire est divin, ce morceau de pop aérienne est certainement l'un des meilleurs single pop sortis en 2007/2008. Plus rythmé, le morceau pop à la douce senteur psychédélique Twilight Zone offre une mélodie très entêtante.

Attention petit chef d'oeuvre en vue : Cinders est l'une des plus belles perles de l'album : sa douce mélancolie vous poursuivra bien au-delà de son écoute grâce à ses arrangements aériens et la belle interprétation en retenue de la chanteuse. L'enfantin et touchant Rec74 est une sucrerie tandis que Sufragettes propose un morceau au swing frais et imparable. Superbe. La ballade ouatée My My My vous transportera en direction du septième ciel musical. Planant. La lullaby Lady In Waiting quant à elle invite à un doux songe. Le résultat est ensorcelant. Oh Ruby Sun est sans conteste un hommage plus qu'appuyé au morceau Love Is All des Beatles. Naïf et si charmant. Le sautillant Ahtlètes ! redonne une pêche d'enfer. Un bijou pop. Dans la même que Oh Ruby Sun, l'acidulé Polly (has my disease) séduit immédiatement les oreilles de l'auditeur en les chatoyant. Le meilleur reste pour la fin : le spleen de Broken Glass est hautement contagieux. Une touche de sublime dans ce monde de brutes.

17/20 : un album pop d'orfèvre qui devrait plaire aux amoureux du genre. Une production intimiste mais élaborée ainsi que des arrangements aériens et la charmante voix d'Amanda font en sorte que la magie de cet opus opère pour le plus grand bohneur des mélomanes. Un bijou made in 2008.



mercredi 4 février 2009

2008 - Sarah Slean - LP : The Baroness + EP : The Baroness Redecorates - Reviews - Chronique d'une jeune artiste étincellante






J'ai eu un vrai coup de foudre musical pour la jolie Sarah Slean lors de la sortie en vidéo de Lucky Me que j'ai pu visionné par miracle sur MTV en 2005 (ici pour visionner) issu de son album Day One (2004). A l'époque, n'ayant aucun moyen de me procurer ses albums, j'avais "lâché" l'affaire. J'ai recommencé à m'y intéresser de plus près voici quelques mois sans pour autant renouer avec l'engouement éprouvé lors de sa découverte. Question d'humeur sans doute (à l'instar de Tori Amos, je ne peux me permettre de l'écouter quand je le désire, je dois être dans un certain état d'esprit) ! J'ai laissé quelques semaines s'écouler et je suis retombée sous son charme en visionnant par hasard la vidéo de Get Home issue de son dernier album studio The Baroness sorti l'an passé. J'ai décidé de lui redonner une chance et je n'ai pas été déçue. Cette jeune prodige canadienne qui a débuté sa carrière très jeune a déjà plus de 10 ans de carrière derrière elle et presque autant d'album (voir ici la liste).

A priori le style musical de Sarah n'est pas des plus originaaux : de la pop mettant en évidence un duo presque aussi vieux que le monde : le piano et la voix. La liste des chanteuses qui se sont nichées dans ce genre musical est à rallonge mais pourtant Sarah Slean parvient clairement à sortir du lot : sa voix pétillante, douce mais pourtant porteuse d'une belle énergie est particulièrement reconnaissable de part son vibrato vecteur de belles émotions. Sarah n'est pas qu'une pop girl comme toutes les autres : elle écrit, compose, produit et révèle tout son talent en live. Sa musique est fine, intelligente, spirituelle, scintillante, romantique et mélancolique. Au cours de ses précédents albums, Sarah s'est essayé à bien des styles : pop de chambre, pop/rock, cabaret/pop, folk, jazz, etc. avec toujours beaucoup de réussite.

Pour son dernier album studio The Baroness sorti début 2008, Sarah veut démontrer une nouvelle maturité acquise depuis Day One (2004) et cela se ressent à plusieurs niveaux : plus féminin, sombre, sophistiqué dans ses arrangements, une écriture plus "piquante", de quoi se réjouir pour cette jeune femme qui vient de dépasser le stade de la trentaine. Les 12 chansons de cet albums sont toutes des perles à leur façon : le théâtral et lyrique Hopeful Hearts donne le ton dramaturgique de l'album. Difficile de ne pas fondre pour cette voix captivante. Plus calme et introspectif Get Home a su ravir mon coeur. Ce morceau procure des frissons. Euphoria constitue l'un de mes morceaux préférés : le magnétisme de la voix de Sarah et les arrangements aériens sont sublimes. L'émouvant Goodnight Trouble propose une sonorité pop/jazz des plus agréables. Plus folk et dépouillé dans un premier temps Notes From The Underground est doté d'une excellente mélodie.

Sound Of Water/Change Your Mind renoue avec le catalogue pop plus ancien de Sarah agrémenté d'un côté plus sombre plaisant. Un excellent morceau qui démontre toutes les nuances d'interprétation de Sarah : des choeurs angéliques à une interprétation plus sèche. Beaucoup plus triste et mélancolique la ballade No Place at All est un sublime heartbreaker. Une autre de mes chansons favorites est Please Good To Me : cette lullaby est un petit chef d'oeuvre de douceur. C'est sans conteste sur des morceaux aussi posés que l'interprétation de Sarah gagne le plus en intensité. A écouter d'urgence. Rétro et tendre la chanson Willow possède un charme surrané exquis. Plus pop/rock, So Many Miles pourrait figurer sur un album de Coldplay, j'adore ce son particulièrement dynamique. Un sursaut qui fait place à l'une des plus belles pistes de l'album : Shadowland, cette ballade piano-voix est tout simplement somptueuse. Un highlight. Looking For Someone clôt de façon magistral cet album : ce morceau aux teintes gospel ressemble à un hymne avec comme invité prestigieux : Ron Sexsmith dans les choeurs.

Idéal pour découvrir la musique de Sarah Slean. Cette jeune artiste qui jouit d'une certaine renommée outre-atlantique n'a pas encore eu l'occasion de perçer en Europe et en particulier dans les pays francophones, c'est incompréhensible car sa musique est vraiment des plus réussies. Un album qui offre à la fois des morceaux enlevés et des ballades magnifiques, que demandez de plus ?

Note Finale : 16,5/20

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Sarah Slean - The Baroness





Fin de l'année 2008, Sarah Slean a décidé d'éditer en Ep des left-overs de l'album The Baroness paru plus tôt dans l'année sous le titre The Baroness Redecorates. Ce qui est une excellente idée pour prolonger le plaisir de l'album phare. 7 chansons inédites se partagent la vedette : le pétillant Parasol et son style cabaret jazz parisien (c'est sans doute la présence de l'accordéon qui fait la différence), le mélancolique et burtonien Lonely Side of the Moon avec ses arrangements de cordes somptueux. Dans la même veine de part ses arrangements de cordes mais plus classique dans sa forme, Modern Man I & II est une petite merveille de maturité et de sensibilité. L'enlevé et classique Compatriots est brillant. The Rose met en évidence le timbre angélique et juvénile de Sarah est une ballade aérienne qui fait partie de mes morceaux préférés de la belle. Magique. Hear Me Out est un cri du coeur magnifique qui démontre le talent de conteuse et de compositrice de Sarah. The Disarm Suite est un instumental qui clôture sur une note classe et raffinée.

Délaissant sa fecette pop, Sarah Slean montre un visage encore plus sombre et mature que laissait entrevoir le Lp The Baroness. Cet Ep démontre l'étendue du "génie" de Sarah et laisse présager un futur brillant dans la carrière de la jeune artiste.

Note Finale : 17/20

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Sarah Slean - The Baroness Redecorates

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