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mardi 27 avril 2010

2007 - Clara Hill ('s Folkwaves) - Sideways - Chronique d'une sirène qui a cédé à la douceur ouatée du folk






Cela fait des mois, que dis-je des années déjà qu'il me semble que s'affiche sur son site officiel le fait évident qu'elle travaille sur son prochain album. L'attente me semble si longue... mais l'occasion est trop belle pour ne pas évoquer cette fantastique artiste allemande beaucoup trop méconnue qui répond au doux nom de Clara Hill. Cette jeune dame, à la voix soul légère et captivante, a travaillé avec des producteurs de la scène électro plus que reconnus : Jazzanova, Vikter Duplaix, King Britt, etc. sur ses deux premiers essais Restless Times (2004) et All I Can Provide (2006), albums qui gravitaient dans la sphère d'un acid jazz/soul électronique sensuel et élégant (ils peuvent être écoutés en intégralité sur Deezer ici). Pourtant, l'une des figures de proue du label berlinois indépendant Sonar Kollektiv, n'a pas hésité, dans le cadre de son troisème opus Sideways, à s'aventurer afin de nous faire découvrir d'autres facettes de sa musique issues de la musique folk et soul qui constituent ses premières influences musicales.

Ce dernier album en date Sideways est un véritable petit bijou de soul acoustique qui ne présente certes rien de révolutionnaire dans sa structure mais qui possède le mérite, après plusieurs années, à réussir à toujours me séduire infiniment au gré des écoutes répétées. Pourquoi ? La beauté contemplative emplie de sérénité qui se dégage de cet album a jeté un puissant sortilège sur ma personne. Je pourrai bien vous dire que le délicieux Be Like That sonne comme un mix improbable des groupes Air/Sade, que le doucement festif Everything agit sur l'organisme de façon bienveillante, que Sad Girl est une ritournelle à la noirceur et torpeur merveilleuses, que le mid tempo Wonderful World est un rayon de soleil pour le moral, que la splendide mélancolie minimaliste d'If Only est contagieuse, que le duo avec Thief sur About You est enchanteur, que la légèreté et la poésie d'Ocean Queen sont salvatrices, que Once I Know est empreint de sagesse et de délicatesse ou encore que Don't Go (featuring Rivulets) clôt l'album sur une lullaby appréciable mais pas indispensable, rien ne pourra en définitive remplacer l'écoute de cet album magnifique et désirable.

Un fort bel album a découvrir, un nom a retenir : Clara Hill si cela n'était déjà fait.

Note Finale : 16/20

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Cdwow


1 commentaires:

Aurélie a dit…

c'est très sympa comme musique, j'aime bien sa voix aussi

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