Depuis sa découverte en 2008, Halie Loren a propulsé sa carrière vers de jolies cimes. Elle s'est forgé une renommé de jazzwoman dans son pas natal que sont les Etats-Unis, le Japon et le Canada et si le reste du monde semble ne pas trop la connaître c'est tout simplement parce que la musique de la très belle américaine n'a pas encore eu le temps de parvenir à leurs oreilles. Je ne vois pas d'autres raisons. Depuis ses débuts officiels avec la dark pop de Full Circle (2006) puis son virage vers le jazz vocal consacré par They Oughta Write a Song (2008) puis sur son live Stages et After Dark tous deux sortis en 2010, Halie Loren a toujours recueilli mes suffrages, elle révolutionne à mon sens la définition de la jazzwoman. Alors que l'on s'imagine une diva froide et hautaine, la jeune artiste désire être proche de son public, être accessible, point de fantasme en sa compagnie, juste la chaleureuse compagnie d'une amie de toujours, c'est cette dernière impression qui me submerge à chaque fois que j'écoute un de ses disques. Il en sera de même avec sa nouvelle galette Heart First (2012) dont le titre résume parfaitement où veut en venir la jeune femme.
En notant son évolution après chaque opus, je suis bluffée par ses améliorations, souvent je remarque, même parmi mes artistes préférés, une sorte de stagnation voire une régression, rien de tel à reprocher à l'artiste, son chant semble à chaque fois s'embellir, s'épanouir davantage vers toujours plus d'authenticité, de souplesse, de fluidité, écouter l'enthousiasme et la générosité véhiculés par les interprétations dynamiques et habitées d'Halie Loren procure un plaisir inqualifiable. C'est simple, je suis époustouflée par elle. Heart First est l'album qui vient du coeur comme celui-ci l'indique clairement et alors qu'elle désirait mettre davantage de compositions originales, une fois de plus, les envies d'Halie Loren se sont naturellement dirigées vers une majorité de reprises de classiques du jazz et de la pop qui lui tiennent à coeur ; le résultat n'est pas décevant que du contraire. Entourée d'une ribambelle de musiciens dont son collaborateur de longue date (et co réalisateur du disque) Matt Treder (piano), Mark Schneider (basse), William Seiji Marsh (guitare), Brian West (batterie), Sergei Teleshev (accordéon), Rob Birdwell (trompette/bugle), Hank Shreve (harmonica), et Dale Bradley (violoncelle), le moins que l'on puisse affirmer c'est qu'Halie Loren est bien entourée.
D'ailleurs, dès la première écoute d'Heart First, on remarque d'emblée une orchestration toujours aussi cosy mais plus dense et travaillée, les musiciens permettent à la jeune américaine de tout oser, d'être en confiance pour proposer des compositions originales qui se mêlent, avec satisfaction, au milieu des reprises. A Woman's Way s'avère un joli et charmant premier single avec une touche française, plutôt parisienne, savoureuse en la présence de l'accordéon et la relecture de C'Est Si Bon atteste du coup de coeur d'Halie pour la France. Waiting In Vain de Bob Marley prend des teintes sensuelles ô combien séduisantes et de séduction, sa version de Sway n'en manque décidément pas. Le bluesy titre éponyme Heart First a été élaboré pour réchauffer les coeurs, lesquels fonderont littéralement pour les classiques du jazz : The Very Thought Of You, All Of Me ou encore Taking A Chance On Love. Ces morceaux sont retouchés avec sobriété et savoir-faire sans vouloir à tout prix les révolutionner. Et je donnerais une mention toute particulière à la relecture tout en finesse de Feeling Good aux antipodes de celle de Muse, de Smile de Charlie Chaplin et de Crazy Love sans oublier la petite surprise en la présence de Lotta Love de Neil Young qui prend une tournure pop inattendue.
Nouvel opus et nouvelle réussite pour une Halie Loren plus que jamais dans la séduction et l'authenticité. Inutile d'attendre pour la (re)découvrir, Heart First a déjà ravi mon coeur et n'attend que vos oreilles attentives pour subtiliser le votre. Excellent.
En notant son évolution après chaque opus, je suis bluffée par ses améliorations, souvent je remarque, même parmi mes artistes préférés, une sorte de stagnation voire une régression, rien de tel à reprocher à l'artiste, son chant semble à chaque fois s'embellir, s'épanouir davantage vers toujours plus d'authenticité, de souplesse, de fluidité, écouter l'enthousiasme et la générosité véhiculés par les interprétations dynamiques et habitées d'Halie Loren procure un plaisir inqualifiable. C'est simple, je suis époustouflée par elle. Heart First est l'album qui vient du coeur comme celui-ci l'indique clairement et alors qu'elle désirait mettre davantage de compositions originales, une fois de plus, les envies d'Halie Loren se sont naturellement dirigées vers une majorité de reprises de classiques du jazz et de la pop qui lui tiennent à coeur ; le résultat n'est pas décevant que du contraire. Entourée d'une ribambelle de musiciens dont son collaborateur de longue date (et co réalisateur du disque) Matt Treder (piano), Mark Schneider (basse), William Seiji Marsh (guitare), Brian West (batterie), Sergei Teleshev (accordéon), Rob Birdwell (trompette/bugle), Hank Shreve (harmonica), et Dale Bradley (violoncelle), le moins que l'on puisse affirmer c'est qu'Halie Loren est bien entourée.
D'ailleurs, dès la première écoute d'Heart First, on remarque d'emblée une orchestration toujours aussi cosy mais plus dense et travaillée, les musiciens permettent à la jeune américaine de tout oser, d'être en confiance pour proposer des compositions originales qui se mêlent, avec satisfaction, au milieu des reprises. A Woman's Way s'avère un joli et charmant premier single avec une touche française, plutôt parisienne, savoureuse en la présence de l'accordéon et la relecture de C'Est Si Bon atteste du coup de coeur d'Halie pour la France. Waiting In Vain de Bob Marley prend des teintes sensuelles ô combien séduisantes et de séduction, sa version de Sway n'en manque décidément pas. Le bluesy titre éponyme Heart First a été élaboré pour réchauffer les coeurs, lesquels fonderont littéralement pour les classiques du jazz : The Very Thought Of You, All Of Me ou encore Taking A Chance On Love. Ces morceaux sont retouchés avec sobriété et savoir-faire sans vouloir à tout prix les révolutionner. Et je donnerais une mention toute particulière à la relecture tout en finesse de Feeling Good aux antipodes de celle de Muse, de Smile de Charlie Chaplin et de Crazy Love sans oublier la petite surprise en la présence de Lotta Love de Neil Young qui prend une tournure pop inattendue.
Nouvel opus et nouvelle réussite pour une Halie Loren plus que jamais dans la séduction et l'authenticité. Inutile d'attendre pour la (re)découvrir, Heart First a déjà ravi mon coeur et n'attend que vos oreilles attentives pour subtiliser le votre. Excellent.
Note Finale : 16,5/20
Site Officiel, Facebook, Deezer, Spotify
Où Trouver ce Bijou ?
Son Store, Justin Time Records Store, Amazon.com,
2 commentaires:
Moi qui voulais écrire un petit mot sur Halie Loren... mais que dire de plus... tu as tout dit !
C'est la grande classe !!!
:)
Je voulais te dire, il y a un petit bug de superposition entre "enregistrer un commentaire" et les indications sous les photos d'albums de "vous aimerez peut-être" du coup on peut ce demmander ou cliquer pour laisser un commentaire.Si tu pouvais descendre un chouille le lien "enregistrer un commentaire", ce serait plus claire.
Bises à Toi
Enregistrer un commentaire